
Y aura-t-il bientôt des déserts vaccinaux?
Si ce qui se passe aux États-Unis s’avère représentatif des autres pays riches, les écarts de revenus pourraient être un autre obstacle à l’atteinte de l’immunité collective.
Si ce qui se passe aux États-Unis s’avère représentatif des autres pays riches, les écarts de revenus pourraient être un autre obstacle à l’atteinte de l’immunité collective.
La chose est connue: l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’économie mondiale a été massif. Et si certaines entreprises et leurs propriétaires se sont largement enrichis à la suite des différentes vagues de contamination (et de confinement), la classe moyenne, elle, a été purgée de millions de personnes qui se sont retrouvées dans un état de pauvreté, révèle une nouvelle étude du Pew Research Center.
Si l’Union européenne a accompli des progrès importants pour atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions polluantes, ces baisses sont largement attribuables aux populations à faibles ou moyens revenus. Les Européens les plus riches, eux, ont pollué davantage, révèle un nouveau rapport de l’organisation Oxfam.
Plus de 200 millions de personnes pourraient se retrouver dans un état de pauvreté extrême, faisant passer à plus d’un milliard le nombre de gens touchés par cette précarité maximale, affirme le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui met en garde contre cet impact majeur précipité par la pandémie de COVID-19.
Il y a le seuil de pauvreté, mais il y a aussi le seuil à partir duquel les revenus d’un individu sont « viables », affirme l’IRIS, dans une nouvelle note d’information, où l’on affirme qu’environ un Québécois sur cinq n’a pas accès à ces entrées d’argent suffisantes pour « vivre dignement » et échapper à la pauvreté.
La pauvreté et les inégalités pourraient connaître de fortes hausses à travers le Vieux Continent, alors que les travailleurs à faible revenu pourrait subir des baisses de salaire allant jusqu’à 16%, au même moment où la cohésion sociale entre les pays pourrait aussi prendre du plomb dans l’aile en raison des mesures de confinement, selon une nouvelle étude économique de l’Université d’Oxford.
La famine tuera plus de personnes dans le monde quotidiennement que la COVID-19 d’ici la fin de l’année et les pays industrialisés pourraient ne pas être épargnés.
Le confinement n’a-t-il « servi à rien », comme plusieurs protestataires le proclament haut et fort? S’il a certainement aidé à aplatir la courbe de propagation de la COVID, il reste délicat de mesurer l’effet exact de chaque mesure. Le Détecteur de rumeurs examine les questions qui restent en suspens.
Le stress émotionnel, l’anxiété économique, l’inactivité physique et la distanciation physique; le confinement des sociétés pour combattre la COVID-19 crée une insécurité psychosociale qui mène à l’obésité, affirment trois chercheurs danois. Des contre-mesures sont nécessaires pour que le public reste en santé, tout en étant protégé contre le nouveau coronavirus, disent-ils.
L’accès à l’eau, l’égalité des genres et la réduction de la pauvreté dans le monde pourraient être des objectifs encore plus difficiles à atteindre à cause de la pandémie, selon l’analyse de deux experts publiée dans Nature.