Browsing: parti démocrate

La victoire est indéniable: le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, a aisément remporté les caucus du Nevada, samedi, confirmant sa lancée entamée pratiquement depuis les débuts du processus électoral en vue de l’investiture démocrate. Ses adversaires – et surtout Joe Biden –, n’ont toutefois certainement pas dit leur dernier mot, et les attaques pourraient maintenant viser le politicien « socialiste ».

Les textes de vérification des faits ont-ils un impact? Bien qu’on ait de plus en plus de données pour répondre « oui », une inconnue demeure: « auprès de qui » ont-ils un impact? Une recherche américaine suggère que l’impact penche plus à gauche qu’à droite.

À quelques heures du lancement des premières étapes des primaires démocrates pour désigner un candidat en vue de la présidentielle de novembre – des premières étapes sous la forme des caucus de l’Iowa, les électeurs démocrates se disent particulièrement enthousiastes à propos du processus électoral. Selon un coup de sonde du Pew Research Center, toutefois, ils sont encore loin de s’entendre sur l’identité de la personne qui affrontera Donald Trump.

À 11 mois de l’élection présidentielle américaine, les électeurs des deux principaux partis seront progressivement appelés à resserrer les rangs derrière leur candidat préféré. Et pour ce faire, ils s’appuieront sur des informations transmises par des médias. Selon un nouveau coup de sonde, cependant, la réputation des médias en question variera largement… en fonction de la couleur de la formation politique.

À un peu plus de deux semaines du premier test électoral pour les candidats à l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre prochain, tout peut encore arriver, mais il faudra que les candidats qui traînent de la patte derrière les deux favoris, l’ex-vice-président Joe Biden et le sénateur du Vermont Bernie Sanders, mettent les bouchées doubles, révèle une nouvelle analyse de The Economist.

Faisant feu de tout bois à la suite du déclenchement, plus tôt cette semaine, d’une procédure d’enquête par la Chambre des représentants dans le but d’obtenir sa destitution à la suite des révélations sur la présumée demande d’interférence de l’Ukraine dans le processus électoral américain, le président Donald Trump a laissé entendre, dimanche, que si les démocrates le faisaient tomber, le pays risquerait de se retrouver dans une nouvelle guerre civile.

À l’image des superproductions de superhéros, la nomination d’un candidat à la présidence des États-Unis ou adversaire du président Donald Trump relève d’un groupe détenteur de superpouvoirs : les superdélégués. Les nouvelles règles de nomination du Parti démocrate, ainsi que le climat propice aux conflits d’intérêts sont remis en cause dans le New York Review of Books du 18 juillet et dans The Intercept du 30 juin.

Un vent socialiste souffle aux États-Unis, mais le maire de New York Bill de Blasio ne faisait pas allusion au révolutionnaire en lançant «Hasta la victoria, siempre!» devant les travailleurs en grève de l’aéroport de Miami, rapporte le quotidien mexicain La Jornada le 28 juin. Malgré les excuses pour cette référence à Che Guevara, les anticastristes de l’État de la Floride en ont profité pour épingler ce candidat à l’investiture démocrate.

Avec la montée du populisme, la droite mise sur l’efficacité pour neutraliser le politique, d’après le sociologue Pierre Musso dans le Monde diplomatique de mai. À gauche, les démocrates Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez redéfinissent le socialisme, d’après l’historien Edward Castleton, dans le Monde diplomatique de juin.