Hugo et Kevin font un tour par les Rencontres internationales du documentaire de Montréal pour deux oeuvres explorant autant de facettes de ce genre cinématographique.
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Hugo et Kevin discutent d’APRÈS-COUPS, réalisé par Romane Garant Chartrand, de CELLES QUI LUTTENT, de Sarah Baril Gaudet, et de MADEMOISELLE KENOPSIA, de Denis Côté.
Que se passe-t-il lorsque l’on mélange des courts métrages sur la santé et la famille à des longs-métrages parlant de, eh bien, de santé et de famille?
Au-delà du papier est peut-être une oeuvre à la structure parfois chancelante, voire légèrement bordélique, mais on y voyage comme on voyage entre des piles de livres, justement, chez notre libraire préféré. Il ne manque, ultimement, que cette légère odeur de vieux papier.
On a peut-être tendance à l’oublier, près d’une dizaine d’années après son éclatement, et alors que la planète est submergée par la pandémie de COVID-19, mais la Syrie est toujours à feu et à sang, à la suite des manifestations d’abord pacifiques découlant du Printemps arabe. Avec le poignant documentaire Loin de Bachar, le réalisateur Pascal Sanchez permet d’explorer le quotidien d’une famille ayant trouvé refuge au Canada, mais dont le coeur est toujours en Syrie.
En 2013, des résidents de la Bande de Gaza annoncent une découverte archéologique majeure: une statue plus que millénaire du dieu Apollon, littéralement repêchée dans les eaux océaniques bordant le territoire enclavé. Pourtant, quelques semaines plus tard, l’oeuvre disparaît. Dans son documentaire L’Apollon de Gaza présenté dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le cinéaste Nicolas Wadimoff tente de résoudre ce mystère.
Ils sont fiers. Et leurs proches sont certainement fiers, eux aussi. Mais en observant les finissants d’une nouvelle fournée de militaires tout juste sortis du Collègue militaire royal de Saint-Jean, dans le documentaire Premières armes, présenté dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), on ne peut s’empêcher d’éprouver davantage de fascination que de fierté.
Par un collage d’extraits de films de la collection de l’Office national du film du Canada (ONF) tournés de 1967 à 1980, La part du diable (2018) du cinéaste Luc Bourdon à l’affiche depuis le 16 février rebrasse les cartes de cette période où le Québec s’est profondément transformé.
Avant de raconter des histoires, le cinéma est avant tout un art qui s’adresse à l’œil. Avec le documentaire Labrecque, une caméra pour la mémoire (2017) qui sortira en salles le 12 janvier, le directeur de la photographie et réalisateur québécois Michel La Veaux (Le Démantèlement (2013), Le Vendeur (2011), Ce qu’il faut pour vivre (2008)) rend hommage au cameraman québécois qui a aiguisé l’acuité visuelle de notre cinéma.
L’idée a franchement du bon: employer les codes des fausses nouvelles pour produire une vidéo où l’on s’en prend aux fake news elles-mêmes, puis diffuser le tout sur Facebook, l’un des principaux facilitateurs (contre son gré, semble-t-il) de la propagation de ces instants de désinformation.