Browsing: nouvelles

Sous la direction de Chrystine Brouillet et Geneviève Lefebvre, les Éditions Druide viennent de faire paraître Treize à table, un recueil de nouvelles qui s’articulent toutes autour de la nourriture. Pas surprenant, compte tenu des intérêts gastronomiques bien connus de Madame Brouillet.

Le monde de l’édition a parfois des allures de Wild West: éditeurs et auteurs se disputent des parts d’un marché où l’attention (et les moyens) des lecteurs sont limités. Cela donne parfois de surprenants résultats. Cela donne aussi parfois quelque chose comme Futura, qui donne des envies d’autodafé.

La politique a toujours été présente dans les oeuvres de science-fiction. Si l’on excusera les négociations commerciales et les tractations sénatoriales de la prélogie de la Guerre des étoiles pour leur maladresse, force est d’admettre que les décideurs ne sont jamais bien éloignés des questions d’exploration spatiale ou des percées technologiques associées à la SF.

L’avalanche de fausses nouvelles, de rumeurs, d’informations erronées et d’opinions présentées comme des vérités fait en sorte qu’il est de plus en plus difficile pour le « consommateur d’information » de séparer les faits de la fiction. C’est pourquoi l’éducation aux médias se révèle d’une importance primordiale.

L’ère Trump offre l’opportunité d’un cours accéléré en psychologie de la désinformation. Entre les biais de confirmation et les Facebookiens qui partagent un texte sans l’avoir lu, journalistes et communicateurs tentent de s’ajuster.

Les efforts de Facebook et Google pour combattre les fausses nouvelles commenceraient-ils à atteindre l’information scientifique? Un des sites les plus populaires du monde pour les nouvelles en pseudo-science et pseudo-médecine semble avoir été écarté par l’algorithme de Google… quoique peut-être pas à cause de son contenu douteux.

Les fausses nouvelles ne constituent en rien un phénomène nouveau, selon Dominique Brossard, directrice du département de communication scientifique à l’Université du Wisconsin. « Ce qui a changé, c’est plutôt l’environnement médiatique dans lequel la science évolue », affirme-t-elle. La chercheuse était invitée à intervenir ce weekend sur l’impact des fausses nouvelles et de celui des réseaux sociaux sur la communication scientifique lors du congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences.