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La place des arts recevait vendredi soir une nouvelle visite du petit sorcier à lunettes et de sa bande dans le cadre d’un « ciné-orchestre » d’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban. Devant un écran géant de 12 mètres, l’œuvre du compositeur John Williams prend vie devant nos yeux. La musique est interprétée en direct par un orchestre symphonique et un chœur; la piste audio du film lui-même ne contenant que le dialogue des acteurs.

Samedi dernier, à la salle Marguerite-Bourgeoys du collège Regina Assumpta, avait lieu le concert de printemps de la 13e saison de l’OVNI, l’Orchestre à vents non identifié. Sous la direction de Jonathan Dagenais, ce ne sont pas moins d’une cinquantaine de musiciens qui ont livré un programme plutôt chargé.

Oeuvre pour six danseurs et trois musiciens, Until our hearts stop,de Meg Stuart et présenté au Festival TransAmériques, est un spectacle dense et profond qui nous fait entrer dans un espace de liberté totale du corps.

C’est à l’écoute de la pièce éponyme de Lost Souls, plus récent album de la chanteuse canadienne Loreena McKennitt, et premier disque enregistré en studio depuis 12 ans, que l’émotion pris ce journaliste à la gorge.

Dans le cadre de ses démarches pour rajeunir et diversifier le public assistant à ses concerts, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) présentait mardi soir une projection du film E.T., l’extraterrestre. Pour l’occasion, la cheffe Dina Gilbert était aux commandes des musiciens pour donner vie à la fantastique trame sonore concoctée par le non moins excellent John Williams.

Samedi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, avait lieu la première de Roméo et Juliette, dans la version de Charles-François Gounod, créée en 1867, au Théâtre lyrique à Paris. Les autres représentations auront lieu les 22, 24 et 26 mai.

L’OSM présentait mercredi soir un concert dédié exclusivement à la musique de films de science-fiction, reprenant notamment au programme des grands classiques comme 2001 l’odyssée de l’espace, Star Wars ou encore Retour vers le futur. Sans tomber dans la facilité dans le choix d’un tel programme, l’orchestre livra une prestation appréciée des jeunes et moins jeunes spectateurs, mais l’interprétation de l’orchestre semblait, hélas, parfois peu inspirée.

Dans une salle de concert située quelque part dans un quartier central de Montréal, les destins de quatre individus vont s’entrecroiser le temps d’un spectacle haut en couleur, dans la fort intéressante bande dessinée De concert, rédigée et illustrée à quatre mains, et éditée chez La mauvaise tête.

Le nouveau disque du trio montréalais Velvet Noise, Vertigo, est bon. Le mot ne dit rien; il dit tout. Lancé il y a un peu plus d’une semaine, ce disque court – doit-on dire long jeu, comme à l’âge d’or des vinyles? Doit-on plutôt parler de disque, tout simplement? – évoque la beauté, la douceur, mais aussi une certaine mélancolie.

Ce n’est pas la première fois que l’orchestre baroque Arion se permet une incursion dans un répertoire qui est postérieur à l’époque baroque. Pour le dernier programme de sa série montréalaise 2017-2018, Arion s’est permis de piger dans le répertoire de W.A. Mozart et dans celui de Joseph Haydn.