Quatre acteurs sur scène; des décors très réussis qui se métamorphosent sans arrêt… la pièce de plus de deux heures présente le cas d’Anna, dont on se demande si le destin aurait pu être différent.
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L’oeuvre trace le portrait d’un homme ouvert, génial, sensible, au sens de l’humour aiguisé, un vrai bienfaiteur de l’humanité, mais qui fut très seul sa vie durant et qui succomba au joug implacable d’une machine imbécile et à l’opposé des siennes, à la fois obtuse et criminelle.
Traces d’étoiles est une sorte de conte moderne, une métaphore de ce que renferment les vraies rencontres entre deux êtres et qui est totalement hors d’atteinte de leurs consciences respectives.
La pièce nous montre la manière dont l’existence se met ou se remet en place pour les uns et les autres, les gains et les pertes subis, car il y en a pour tous les protagonistes.
Vania, Sonia, Macha… cela résonne comme des noms tout droits sortis des pièces de Tchekhov. C’est que les parents des trois protagonistes principaux de la pièce étaient un couple de professeurs amoureux de théâtre. Ils ont nommé leurs enfants en conséquence et leur ont peut-être insufflé du même coup quelque chose de la mélancolie de l’âme sombre du célèbre dramaturge.
Rita, une coiffeuse de 29 ans; Frank, un universitaire, professeur de littérature dans la soixantaine : deux êtres que tout oppose, mais qui vont tout de même se rencontrer. Que peut-t-il en résulter ? Encore bien davantage que tout ce que chacun des deux pouvait imaginer. C’est ce que raconte la pièce L’éducation de Rita de Willy Russel, présentée au Théâtre du Rideau Vert à Montréal.
Difficile liberté, ce titre d’un ouvrage de Lévinas s’adapterai bien au contenu de la pièce de Tom Schulman, La Société des poètes disparus, montée avec bonheur au Théâtre Denise-Pelletier dans une très belle mise en scène de Sébastien David. Dans la prestigieuse et austère Académie de Welton, les étudiants en uniforme répondent à la discipline et travaillent assidument en espérant plus tard intégrer une grande université. Mais lorsque surgit M. Keating, un professeur non conformiste aux méthodes d’enseignement peu orthodoxes, les étudiants découvrent une autre manière de voir et de se comporter.
Pour amorcer l’année 2016, la Licorne propose Les événements, une pièce de l’Écossais David Greig, traduite par Maryse Warda et mise en scène par Denis Bernard. Histoire de dérapage, de violence et de (trop longue) quête de compréhension jusqu’à l’obsession.