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En 2011, l’intention de Soderbergh était d’alerter la population aux réalités d’une pandémie afin que les gouvernements et les citoyens s’y préparent mieux. S’il a échoué et que la COVID-19 nous a tout de même pris au dépourvu, il est très intéressant de voir à quel point Contagion visait juste, pratiquement une décennie avant que la crise ne survienne.

Arnaud Desplechin est certainement l’un des grands cinéastes français de son époque, lui qui manie les mots comme personne, tout en conservant une folie technique qui électrise le spectateur, qu’il soit novice ou fidèle habitué de sa décoiffante filmographie. En ramenant son alter ego préféré pour une sixième fois en la personne du brillant Mathieu Amalric, il multiplie cette fois ses muses en venant troubler de nouveau notre esprit. Ce, avec le plus grand brio qu’on lui connaît.

Pauvre Justin Kurzel, ce talentueux cinéaste australien qui a fait passer ses amitiés devant sa carrière, se ramassant dans le foutoir maudit qu’est l’adaptation cinématographique de la série de jeux vidéo Assassin’s Creed. Il s’agit aussi de la première production entière de Michael Fassbender, qui s’est plus impliqué que jamais dans un long-métrage, remettant en cause toute l’étendue de ce qu’on a jadis appelé du talent.

Présenté lors de la plus récente édition du Festival de Cannes où il aurait été accueilli avec une ovation, disons que le film Mal de pierres ne manque pas de prestige. Pourtant, de l’avoir choisi comme film d’ouverture, vu son impact plutôt ordinaire au bout du compte, en fait une décision singulière, autre le fait que ses scénaristes et sa réalisatrice soient là pour accompagner sa projection ce jeudi soir 3 novembre.

Il y a longtemps qu’un jeune cinéaste a autant figé l’intérêt de la planète de par sa fougue et son audace certaine. Sauf que celui qui a tout plein de surnoms comme le jeune prodige québécois, vieilli comme tout le monde et, s’il gagne en expérience, disons que Xavier Dolan est encore loin de faire l’unanimité. Son plus récent film, Juste la fin du monde, pousse donc encore les spectateurs aux quatre coins de la salle, tout comme ses personnages dans cet étouffant huis clos (ou presque).