Pas moins de 40% du régime alimentaire des premiers habitants des Amériques provenait en effet de ce pachyderme velu, ce qui serait énorme pour n’importe quelle population humaine.
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Dans des conditions normales, une perte de diversité n’aurait pas été un obstacle à leur survie. Cependant, il est possible qu’ils se soient retrouvés vulnérables à un changement rapide de leur environnement, comme une nouvelle maladie ou une perturbation climatique.
Avant cette recherche, la balance penchait déjà beaucoup en défaveur de l’humain, la disparition de certains de ces grands animaux correspondant à l’arrivée des Homo sapiens en Australie ou en Amérique.
En 2017, autant scientifiquement que technologiquement, il n’existait aucune raison pour prendre au sérieux la perspective d’un clonage de mammouth à très court terme. Et maintenant?
À sa mort, il avait parcouru sur ses quatre pattes l’équivalent de deux fois la circonférence du globe. Et il est mort à un âge relativement jeune — pour un mammouth — de 28 ans.
Les premiers humains pourraient avoir représenté le coup de grâce dans le cadre d’un processus déjà irréversible.
C’est un projet qui a dû impliquer toute une communauté: en Russie, des gens ont construit une structure circulaire d’un peu plus de 12 mètres de large, constituée de crânes, d’os et de défenses de… 60 mammouths.
La Chine met fin au trafic d’ivoire d’éléphant… pour mieux vendre celui du mammouth. Une alternative qui, si elle se confirme, s’avère tout aussi désastreuse pour la planète.
Si la perspective de voir naître en 2019 un mammouth cloné a fait pousser beaucoup de « wow » la semaine dernière, la réalité est tout autre: les obstacles sont énormes… et la percée technologique qui serait nécessaire n’est pas celle à laquelle on pense.