Pourquoi coloniser l’espace? Il y a les impacts qu’on pourrait qualifier de philosophiques — élargir nos connaissances, découvrir de nouveaux horizons —, mais ceux-ci seront inévitablement confrontés aux réalités du moment.
Browsing: lune
Sans cette pause d’un milliard d’années dans la rotation de notre planète, notre journée actuelle, plutôt que de durer 24 heures (environ), s’étendrait plutôt sur plus de 60 heures.
Ce qui excite les astrobiologistes cette fois, c’est qu’alors qu’on avait détecté certains de ces six éléments sur ces autres mondes glacés, c’est la première fois, avec Encelade, qu’on les trouve tous les six, le phosphore étant jusqu’ici l’ingrédient manquant.
La possibilité qu’il y en ait des milliers d’autres autour de Jupiter et de Saturne, avancée par les deux équipes d’astronomes qui ont découvert séparément ces objets ces dernières années, ouvre la porte à une redéfinition du mot « lune ».
Les chercheurs ont découvert ce qui pourrait être une source de chaleur au sein du manteau rocheux des lunes, qui entraîne la production de liquides, et qui aiderait un océan à maintenir un environnement tiède. Le tout pourrait favoriser une colonisation humaine.
Sur les 51 éclipses totales dont on a trouvé une trace dans des documents allant des années 1100 à 1300, on en trouve 5 où la Lune était « exceptionnellement sombre ». Ces cinq événements correspondent à des années où les carottes de glace et des cercles de troncs d’arbres ont révélé une éruption volcanique majeure.
Si on songe que, sur Terre, des initiatives locales ont donné naissance à des « zones de silence radio » dans les parages de certains observatoires de radioastronomie, il serait peut-être possible de réduire le « bruit » des engins en orbite lunaire.
S’il faut revoir la « limite de Roche », spécule l’un des auteurs, l’astronome brésilien Bruno Morgado, il faudra la revoir aussi pour d’autres concepts en astrophysique.
Les premières tentatives en cours ne sont toutefois pas entièrement privées : SpaceCell était soutenue en partie par des fonds publics, tout comme deux projets américains dont le lancement est prévu pour 2023, avec la NASA comme co-investisseur.
Il est acquis que, dans l’état actuel des choses, les coûts du SLS rendent impensable une poursuite du programme lunaire, au-delà d’Artemis 3, si du moins celui-ci ne doit dépendre que de cette fusée.