Pendant moins de deux minutes, ces 100 000 personnes rassemblées au Parc Jean-Drapeau ont ajouté leur voix à ce cri civilisationnel, qui retentit depuis la nuit de temps: nous sommes là. Et puis, l’instant a pris fin.
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Après les missions habitées, il s’agit maintenant de sondes automatiques, dont les compagnies sont prêtes à échouer pour apprendre de leurs erreurs: il faut donc s’attendre à des résultats moins spectaculaires.
Pourquoi coloniser l’espace? Il y a les impacts qu’on pourrait qualifier de philosophiques — élargir nos connaissances, découvrir de nouveaux horizons —, mais ceux-ci seront inévitablement confrontés aux réalités du moment.
Sans cette pause d’un milliard d’années dans la rotation de notre planète, notre journée actuelle, plutôt que de durer 24 heures (environ), s’étendrait plutôt sur plus de 60 heures.
Ce qui excite les astrobiologistes cette fois, c’est qu’alors qu’on avait détecté certains de ces six éléments sur ces autres mondes glacés, c’est la première fois, avec Encelade, qu’on les trouve tous les six, le phosphore étant jusqu’ici l’ingrédient manquant.
La possibilité qu’il y en ait des milliers d’autres autour de Jupiter et de Saturne, avancée par les deux équipes d’astronomes qui ont découvert séparément ces objets ces dernières années, ouvre la porte à une redéfinition du mot « lune ».
Les chercheurs ont découvert ce qui pourrait être une source de chaleur au sein du manteau rocheux des lunes, qui entraîne la production de liquides, et qui aiderait un océan à maintenir un environnement tiède. Le tout pourrait favoriser une colonisation humaine.
Sur les 51 éclipses totales dont on a trouvé une trace dans des documents allant des années 1100 à 1300, on en trouve 5 où la Lune était « exceptionnellement sombre ». Ces cinq événements correspondent à des années où les carottes de glace et des cercles de troncs d’arbres ont révélé une éruption volcanique majeure.
Si on songe que, sur Terre, des initiatives locales ont donné naissance à des « zones de silence radio » dans les parages de certains observatoires de radioastronomie, il serait peut-être possible de réduire le « bruit » des engins en orbite lunaire.
S’il faut revoir la « limite de Roche », spécule l’un des auteurs, l’astronome brésilien Bruno Morgado, il faudra la revoir aussi pour d’autres concepts en astrophysique.