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Si le timing n’était pas à son plus fort lors du grand couronnement de Moonlight pendant la fin historique de la plus récente cérémonie des Oscars, dimanche soir dernier, disons que sa sortie DVD est plus que jamais une occasion en or de rattraper l’une des grandes surprises cinématographiques de l’an dernier.

Le Centre d’histoire de Montréal présente l’exposition Fil de tendresse, fio de ternura du 1er février au 7 mai portant sur la relation entre les grands-parents et leurs petits-enfants dans la communauté portugaise. Alors que la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce a projeté le 31 janvier le film japonais Tel père, tel fils (2013) réalisé par Kore-eda Hirokazu racontant la réaction de deux familles dont l’enfant a été échangé à la naissance.

Il y a longtemps qu’un jeune cinéaste a autant figé l’intérêt de la planète de par sa fougue et son audace certaine. Sauf que celui qui a tout plein de surnoms comme le jeune prodige québécois, vieilli comme tout le monde et, s’il gagne en expérience, disons que Xavier Dolan est encore loin de faire l’unanimité. Son plus récent film, Juste la fin du monde, pousse donc encore les spectateurs aux quatre coins de la salle, tout comme ses personnages dans cet étouffant huis clos (ou presque).

La Société des arts technologiques ( SAT ) a présenté Patterns: les murs ont des oreilles (2016) réalisé par Pierre Friquet, diplômé du Film and Television Institute of India (FTII), le 13 septembre dans la Satosphère. Le film immersif suscite un autre type de réceptivité de la part des spectateurs.

Rendez-vous annuel des cinéphiles maintenu depuis près de trente années, Woody Allen nous convie une fois de plus dans les salles sombres pour nous offrir cette fois un regard inédit dans les coulisses d’Hollywood des années 1930. Une mécanique un peu rouillée qui ne manque toutefois pas de charmes.

Dans l’ultime dilemme à savoir si trop c’est trop ou trop c’est comme pas assez, disons que Marvel (sous la gouverne de l’impitoyable Disney) commence à se faire roi, produisant à nouveau un produit générique qui ne manque certainement pas d’éléments intéressants, mais offrant bien peu de profondeur pour en justifier l’ensemble. Reste alors une formule néanmoins gagnante qui continue d’avoir toute une longueur d’avance sur DC Comics, proposant à la ligne près la même prémisse que Batman V Superman: Dawn of Justice sans le pathétisme de ce dernier.

Paraît-il qu’A Perfect Day a bénéficié d’une ovation de plusieurs longues minutes lors de sa présentation à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Pas mal pour un petit film modeste qui a comme mandat de divertir avec des sujets d’une importance assez majeure.

Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.