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Pourquoi  changer une formule qui fonctionne? Voilà sans doute ce que se sont dit le réalisateur Ilya Naishuller et le scénariste Derek Kolstad au moment de tourner Nobody, un film d’action mettant en vedette Bob Odenkirk, qui s’implique aussi du côté de la production.

Après s’être aventuré dans des territoires qui lui étaient moins familiers, l’éternel fanfaron romantique qu’est le cinéaste Emmanuel Mouret a décidé de retourner à ses premiers amours. La mélancolie encore plus appuyée que précédemment et le savoir-faire et le confort vont cependant lui jouer quelques tours, dans son film Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait.

Phénomène cinématographique récompensé avec raison dans divers festivals, y compris à Cannes, l’an dernier, Portrait de la jeune fille en feu est un récit puissamment revendicateur magnifiquement tourné qui sait conserver juste ce qu’il faut de subtilité pour éviter de tomber dans l’exagération.

L’une des scènes les plus poignantes d’Alexandre le fou, film peut-être légèrement fictif de Pedro Pires, mais qui s’appuie très largement sur une base documentaire, est celle où le personnage principal, joué par un Alexandre Demard qui a bel et bien vécu un épisode de schizophrénie plusieurs années auparavant, écrit une lettre à son fils.

Heureux celui qui découvre pour la première fois The Grand Budapest Hotel, comédie dramatique réalisée et coécrite par l’inimitable Wes Anderson. Merveilleuse porte d’entrée dans l’univers du cinéaste, cette oeuvre sortie en 2014 réussit un tour de force rarement vu ailleurs dans le septième art: nous faire regretter que le film ne dure que 99 minutes.

Après le cadre de l’ONF pour le cinéma direct, La course destination monde a donné la piqûre à un bon nombre de cinéastes québécois de la génération suivante. C’est le cas pour Danic Champoux qui a réalisé le documentaire La fille du cratère (2019) avec Nadine Beaudet et de Patrick Demers réalisateur de la fiction Origami (2017), deux films projetés aux Rendez-vous Québec Cinéma.

Un été montréalais n’est pas complet sans le Festival Fantasia et sa programmation toujours plus éclectique et éclatée. Voilà donc que s’ébranlera, dans une semaine, la caravane cinématographique de l’événement. Cette année encore, les têtes d’affiche ne manquent pas… tout comme les étrangetés les plus surprenantes.

L’an de grâce 1936. L’Allemagne nazie se complaît dans sa splendeur fasciste en tenant les Jeux olympiques d’été. L’occasion, pour la dictature à la croix gammée, d’impressionner la planète. Et grâce au film de Jérôme Prieur, présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art (FIFA), l’occasion est donnée au public de 2017 de revivre cet événement à la fois spectaculaire et lugubre.