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Confrontée à des attaques sans précédent de la part de l’actuel président américain, Donald Trump, contre la liberté de presse, Reporters sans frontières en appelle aux deux adversaires en vue de la présidentielle de novembre, républicain comme démocrate, d’adopter huit recommandations pour assurer que les journalistes pourront faire leur travail sans entraves au lendemain de l’élection.

La liberté journalistique était déjà menacée, que ce soit par les gouvernements de droite, par les entreprises, ou encore par le crime organisé. Voilà que la pandémie de COVID-19 s’abat sur le métier, avec les pertes de revenus, les fermetures et les mises à pied que cela laisse supposer. Pour Reporters sans frontières, qui présente son classement 2020 de la liberté de presse, les 10 prochaines années seront cruciales pour assurer la survie de la profession.

Voilà plusieurs années que l’on dit que la démocratie est malade. Une assertion qui semble se vérifier avec la dérive vers l’autoritarisme de plusieurs dirigeants et nations, ainsi qu’avec l’affaiblissement des institutions, régulièrement secouées par des crises. Une grande enquête effectuée dans 34 pays par le Pew Research Center révèle toutefois que si la démocratie a effectivement pris du plomb dans l’aile, l’idée est toujours solidement ancrée dans les moeurs.

Restrictions officielles, mainmise de l’État sur les organes d’information, élection de leaders populistes – quand ils ne se réclament pas carrément de l’extrême droite –, contestations judiciaires… la liberté de presse est en bien mauvaise posture en cette année 2019, déplore Reporters sans frontières (RSF) dans son rapport annuel, où le Canada se classe en 18e position.

Comme à chaque année, l’organisation Reporters sans frontières, qui milite en faveur de la liberté de presse partout dans le monde, publie son rapport sur l’évolution des conditions de travail des journalistes. Et cette année encore, le pronostic est inquiétant, y compris au Canada, qui perd des plumes au classement mondial.

À l’image de plusieurs journalistes s’étant tourné vers les réseaux sociaux pour exprimer leur mécontentement, voire leur colère, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a vivement dénoncé, jeudi, l’intervention de la Sûreté du Québec (SQ) menée mercredi soir dans les bureaux du Journal de Montréal. Cette perquisition a mené à la saisie de l’ordinateur et de documents appartenant au journaliste Michaël Nguyen.