Pour le 72e épisode d’Entretiens journalistiques, M. Grenier répond aux questions de Hugo Prévost sur ce plongeon dans le contenu socio-financé, sur la vie politique canadienne et la couverture journalistique de cet univers complexe.
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Au final, beaucoup des textes ont été peu partagés ou ont eu peu de lecteurs.
« Les gens ne veulent pas nécessairement que leurs nouvelles locales soient de grosses histoires – ils veulent que leur gouvernement local retienne l’attention, mais ils veulent aussi des articles à propos de la fête locale, et de la réouverture de l’école primaire, et qui les rendent heureux à propos de l’endroit où ils vivent. »
En compagnie de l’animateur Hugo Prévost, Daniel Meyer revient sur ses nombreuses années d’expérience dans le milieu, ainsi que sur les obstacles à surmonter lorsqu’il s’agit de mettre en contact artistes et reporters.
« Lorsqu’on parle d’une étude, il faut aussi expliquer sa portée et ses limites pour bien éclairer le public. Qu’un scientifique soit capable de l’expliquer, cela enrichit le débat et cela permet à la recherche d’être mieux comprise. »
Les indicateurs de fiabilité de l’information ont toutefois fait une différence pour les gens qui fréquentaient les pires sources : ces internautes ont ainsi amélioré leur « diète » médiatique de façon marquée.
Au dire de RSF, un nombre record de pays se trouvent dans une « situation très grave », soit la catégorie la plus inquiétante, avec 12 nations qui font leur entrée dans cette section peu enviable.
En février 2020, l’Organisation mondiale de la santé a lancé une alerte à une « infodémie », ou épidémie de fausses nouvelles. Et la situation ne s’est guère améliorée depuis.
Il est possible de changer les convictions politique, même chez un public particulièrement polarisé, juge l’étude.
Pour le 69e épisode d’Entretiens journalistiques, Mariève Paradis revient sur cette aventure qui s’est terminée en queue de poisson.