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La nébuleuse, appelée Mi-67, fait environ 6 années-lumière de large. Considérant la vitesse à laquelle elle grossit, cela place le début de cette phase il y a environ 20 000 ans. Or, une phase Wolf-Rayet est courte, du moins d’un point de vue cosmique : quelques millions d’années tout au plus.

Aligner à la perfection les 189 capteurs pour n’en faire qu’une seule lentille géante, puis les assembler dans la caméra, est ce qui a occupé ses concepteurs dans les trois dernières années, des travaux qui auront été retardés par la pandémie de COVID.

Inutile de dire qu’au plan scientifique, tout ce qui tourne autour de la COVID — en particulier les vaccins et les variants — sera suivi de très près cette année. Mais à quoi d’autre faut-il s’attendre en 2021?

Lorsque le télescope spatial James Webb sera lancé en 2001, l’une de ses contributions les plus attendues dans le domaine de l’astronomie sera l’étude des exoplanètes – ces planètes qui orbitent autour d’une étoile différente de la nôtre. Des chercheurs sont donc à pied d’oeuvre pour tenter de déterminer si les techniques de détection de ces planètes peuvent être améliorées, et s’il est possible de mieux observer les planètes possédant une atmosphère, et donc étant possiblement habitables.

L’annonce cette semaine de la mise à la retraite du télescope spatial Kepler a marqué la fin d’une époque — une explosion de découvertes de planètes tournant autour d’étoiles autres que notre Soleil — mais surtout le début d’une autre: les successeurs de Kepler détermineront si oui ou non il y a de l’atmosphère autour de certaines de ces planètes, et peut-être même de la vie.

Le report du lancement du télescope spatial James-Webb n’est pas seulement un coup dur pour la communauté des astronomes qui avait déjà réservé du temps d’observation. L’impact signifie un allongement des coûts, qui se répercutera sur les missions suivantes.