La crainte était pourtant grande qu’avec les avancées technologiques des deux dernières années, qui permettent de créer des images et des vidéos difficiles à distinguer des « vraies », la désinformation sur les réseaux sociaux ne s’en donne à coeur joie.
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L’humain serait donc bien avisé, préviennent les chercheurs espagnols, de ne pas accorder sa confiance aux réponses de l’IA, aussi impressionnantes soient-elles. Dans l’immédiat, l’IA semble vouée à continuer de pondre des faussetés, et les experts n’ont pas de solution en vue.
Selon les auteurs des travaux, les modèles langagiers ont eu besoin d’environ 1,6 seconde pour comprendre la commande d’un passager, ce qui est considéré comme acceptable, dans un contexte non-urgent, « mais qui devrait être amélioré pour les situations où un véhicule doit réagir plus vite ».
« Je crois que nous devrions nous inquiéter de toute technologie qui est capable de mentir sur ses capacités, puisque cela pourrait mener à de la manipulation des utilisateurs, peut-être même d’une façon jamais prévue par cet utilisateur, ou encore même les développeurs. »
Oui, on peut dépenser 1100$ pour un téléphone intelligent qui est rapide, puissant, dispose d’un écran clair, prend de très bonnes photos. Mais le consommateur n’a franchement rien à gagner à sortir le chéquier pour une série de services numériques qui semblent tenir davantage de l’esbrouffe que de la véritable innovation.
L’intelligence artificielle a fait d’indéniables progrès ces dernières années. Mais le discours enthousiaste fait qu’on a peut-être trop peu parlé des limites de l’IA, limites qui la rendent incapable d’accomplir les exploits que promet l’industrie.
« S’il est important de s’attaquer au potentiel de dérive existant, comme la création de fausses nouvelles et l’augmentation du risque de fraude, il serait prématuré de faire adopter des lois s’appuyant sur des menaces existentielles présumées. »
« Ce qui rend CICERO si bon à Diplomacy, c’est que l’IA a enregistré un grand nombre de parties, et sait donc comment jouer. L’ordinateur peine à être vraiment convainquant ou vraiment retors, et ne réagit pas vraiment à ce que disent les autres joueurs. »
Au dire des auteurs des travaux, la plupart des études portant sur l’IA capable de jouer aux échecs se concentrent sur le fait de jouer des coups augmentant les chances de gagner. Mais cela ne permet pas toujours d’avoir des parties intéressantes.
Si l’ordinateur ne possède pas d’existence légale et ne peut être « propriétaire » d’un bien, comment lui imposer une peine au civil? Et comment la « punir » au criminel, puisqu’elle ne peut être menacée d’emprisonnement, se demande le chercheur.