Si cette tendance se maintient, cela signifierait un total de 169 nouveaux millimètres de hausse du niveau des mers J’étadans 30 ans. Un tel taux, écrivent prudemment les chercheurs, « représenterait un défi croissant pour les efforts d’adaptation ».
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« L’IA nous aide à identifier des tendances qui sont difficiles à détecter avec des méthodes traditionnelles. Il s’agit d’une étape importante vers la prévision de futures migrations, et ainsi fournir de meilleurs outils aux communautés vulnérables pour qu’elles puissent gérer les impacts de la crise climatique. »
Une recherche parue en 2022 soulignait qu’aux États-Unis, cette « migration climatique » allait amplifier dans les prochaines décennies des tendances déjà amorcées sur le plan démographiques, en particulier un vieillissement accéléré de la population dans certaines régions.
Dans le scénario « moyen » d’augmentation des gaz à effet de serre que privilégient les climatologues, un « El Niño extrême » se produirait désormais une fois par décennie, plutôt qu’une fois par deux décennies, comme ce fut le cas au cours du dernier siècle.
Rien que depuis le début de la décennie (2021-2024), c’était le 4e ouragan de catégorie 3 ou plus (l’échelle de Saffir-Simpson compte 5 niveaux) à frapper la partie continentale des États-Unis.
Oxfam se réfère aux données du GIEC, le groupe de chercheurs sur le climat rattaché aux Nations unies, pour rappeler que « depuis les années 1970, 44% des catastrophes environnementales sont liées à des inondations ». Une proportion qui est appelée à augmenter en raison de la multiplication des extrêmes climatiques.
« Ce n’est pas une question de « si », mais bien une question de « quand », lorsque l’on parle du moment où les communautés côtières seront entièrement inondées. »
Selon une récente estimation, les inondations auraient tué en moyenne un peu plus de 7000 personnes par année à travers le monde entre 1960 et 2022. Et le risque d’inondation augmente à mesure que la température moyenne augmente.
Selon une étude parue le 6 mars dans la revue Nature, cela représentera, d’ici 2050, un demi-million de personnes de plus qui se retrouveront dans des quartiers désormais inondables, du moins si leurs villes ne mettent pas en place des défenses adéquates.
« Il est aussi facile que dangereux de sous-estimer les impacts des événements météo de plus en plus extrêmes. À mesure qu’ils s’intensifieront en vertu du réchauffement climatique, ils coïncideront avec des crises économiques non liées au climat, et cela représente une menace. »