Browsing: infection

Une alerte médicale a été déclarée vendredi dernier à Portland, métropole de l’État de l’Oregon, où une vingtaine de cas de rougeole avaient été identifiés depuis deux semaines — presque tous chez des gens qui n’ont jamais été vaccinés. Et ce, dans une ville qui, à l’échelle des États-Unis, fait partie d’une poignée où la résistance à la vaccination est la plus élevée.

Après les succès remportés à l’échelle mondiale dans la bataille contre la malaria, cette tendance positive a perdu son erre d’aller aux alentours de 2015 – à l’exception du Zanzibar, en Afrique de l’Est, où la maladie est notoirement rare.

Quel serait le scénario du pire pour des astronautes en route vers la planète Mars? Peut-être une super-bactérie contre laquelle les seuls médicaments disponibles se trouveraient à des dizaines de millions de kilomètres.

Une épidémie de peste pourrait-elle avoir éradiqué la première population d’agriculteurs européens, il y a 4900 ans? C’est l’intrigante question qui se pose après la découverte, dans un cimetière suédois, non pas d’ossements, mais du génome de…bactéries.

Comment éradiquer une maladie infectieuse transmise par un moustique? En théorie, tuer tous les moustiques. Mais c’est une stratégie qui peut être longue et tortueuse. À moins d’être capable de jouer au cœur même de leurs génomes: une solution qui comporte tant d’incertitudes que 168 pays avaient à l’ordre du jour cette semaine la possibilité d’imposer un moratoire.

Les médecins s’inquiètent du phénomène croissant de résistance aux antibiotiques — des patients chez qui les antibiotiques ont perdu toute efficacité face à des infections — mais si on voulait une preuve que le phénomène est devenu planétaire, on vient de la trouver… chez des manchots de l’Antarctique.

Depuis 42 ans, toutes les éclosions du virus Ebola ont fini par s’éteindre d’elles-mêmes, parce que le virus a fini par être contenu. Or, pour la première fois, cette semaine, le directeur du Centre de contrôle des maladies d’Atlanta (CDC) prévient que celle qui sévit actuellement au Congo pourrait devenir permanente.

La prochaine grande épidémie pourrait ne pas être seulement causée par un virus, ou par un manque de budget pour combattre ce virus, mais par les fausses nouvelles. « Le déluge d’informations contradictoires, de désinformation et de manipulation de l’information sur les réseaux sociaux, devrait être reconnu comme une menace de santé publique ».

On a peut-être découvert une mutation qui permettrait de faire en sorte que toute une population de moustique ne soit plus capable de transmettre la malaria. Le problème, c’est qu’une fois que ce moustique modifié génétiquement aurait été répandu parmi ses congénères, ce seraient tous ses congénères qui finiraient peut-être par disparaître.

Une lutte efficace contre les futures mutations de la grippe passe inévitablement par l’accumulation d’un maximum de connaissances sur les souches mutantes qui apparaissent ici et là. Or, la Chine se fait accuser de faire de la rétention d’information.