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Ah, qu’ils sont beaux, ces décideurs, ces influenceurs, ces chroniqueurs… Toujours le bon mot, toujours la bonne phrase accrocheuse. Voilà pourquoi Dérapages poétiques recueille, depuis 2013, ces morceaux choisis sortis de la bouche des grands qui voguent dans les cimes de notre société. Morceaux choisis qui sont maintenant immortalisés dans un recueil récemment sorti des presses de l’Atelier 10, lié au magazine Nouveau Projet.

Est-il possible de mélanger l’ambiance mystérieuse des X-Files à l’humour absurde des Monty Python? C’est l’improbable pari que relève le studio torontois Finish Line Games avec son jeu d’aventure Maize.

Le milieu culturel québécois se porte bien… du moins, lorsqu’il est question des revenus des ventes de billets pour les arts de la scène. Selon une note d’information publiée jeudi par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), ces revenus ont bondi de 20% par rapport à 2015, pour atteindre 278 millions $. Un sommet depuis 2004.

Judd Apatow nous revient avec ce qui pourrait bien être sa production la plus délicate et sincère à ce jour, The Big Sick, permettant au brillant Kumail Nanjiani (dans son propre rôle, ou presque) d’enfin briller à la pleine hauteur de son talent. Se dévoile rapidement une comédie romantique au penchant dramatique aussi poignant qu’irrésistible.

Pour clôturer sa saison théâtrale, Duceppe nous offre sa belle adaptation du film culte Harold et Maude. Dans une mise en scène rythmée et fort drôle d’Hugo Bélanger, le public redécouvre la relation tendre de ce couple impossible. Bel hymne à la vie.

Le coup de cœur pour Josiane Aubuchon, cette diplômée de l’École nationale de l’humour de la cohorte de 2012, est immédiat. L’injustice veut toutefois que son irrésistible personnalité aussi rassembleuse qu’extrêmement talentueuse pour raconter des histoires du quotidien avec la fougue d’un conteur d’histoires d’un autre temps soit encore trop peu connue du grand public. Espérons qu’avec son premier spectacle solo intitulé La veillée d’Aubuchon, l’humoriste saura se tailler davantage la place qui lui revient en humour.

Vulgaire à souhait et réunissant une distribution qui a son cachet, la comédie américaine Why Him?, qui se voudrait bien délirante, n’a pas vraiment sa place parmi les grosses sorties du temps des fêtes, si ce n’était du sens de la famille qu’il nous remet constamment au visage.

En subissant le passage au grand écran de la famille fictive la plus crasse du Québec, on a bien du mal à se souvenir pourquoi on l’aimait tant dans le confort de notre salon il y a déjà plus d’une décennie. Votez Bougon, on l’espère, s’oubliera plus rapidement que le temps qu’il nous aura dérobé en vain.