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L’homme qui a tout n’est rien sans amour. Une prémisse complètement inusitée pour un film d’horreur on ne peut plus représentatif de notre époque, où à l’aide de la technologie, on modernise les écrits de H.G. Wells pour s’attaquer à une véritable abomination: la violence envers les femmes. Non, ce n’est décidément pas The Invisible Man comme vous vous y attendez.

La Deuxième Guerre mondiale a beau avoir débuté le 1er septembre 1939, lorsque l’Allemagne nazie a envahi la Pologne, cela faisait déjà plusieurs années qu’Hitler et ses sinistres sbires faisaient régner un climat de terreur à Berlin et ailleurs sur le territoire national. Through the Darkest of Times, développé par Paintbucket Games, fait vivre l’horreur de la banalisation de l’extrémisme politique et idéologique.

En plus de proposer une suite inattendue au film The Shining, le réalisateur Mike Flanagan parvient à réconcilier une fois pour toutes la vision de Stephen King et celle de Stanley Kubrick avec Doctor Sleep, disponible dès aujourd’hui en 4K, Blu-ray et DVD.

Ah, quoi de mieux, après un roman évoquant la colère et l’envie de tuer, et avant d’évoquer un essai abordant la terrifiante question de la lente autodestruction de notre civilisation, qu’un roman racontant la fin de notre civilisation et la multiplication de créatures ayant le besoin primal de consommer de la chair fraîche? Nécropolitains, de Rodolphe Casso, transforme suffisamment les clichés de l’univers des morts-vivants pour devenir un roman particulièrement prenant, où l’on découvrira la capitale française sous un tout autre angle.

Malgré son lot d’imperfections, Little Monsters parvient à séduire de manière inattendue tout en insufflant son propre vent de fraîcheur au genre éculé à la fois du film de zombies, mais aussi plus spécifiquement de la comédie de zombies. Un petit délire à rattraper chez soi sans modération.

Étrange proposition que cette minisérie sur Dracula, d’abord diffusée sur la BBC, puis sur Netflix quelques jours plus tard. Étrange, en effet, mais pas dénuée de charme, même si cette proposition télévisuelle de la part de la même équipe qui dirigeait Sherlock, Mark Gatiss et Steven Moffat, part hélas un peu dans tous les sens.

Tourné il y a déjà près de trois ans, Underwater semble provenir d’une autre époque, ce qui fait à la fois son charme et ses inconvénients, plaçant cette luxueuse série B entre deux feux, jamais trop certaine du degré de satisfaction qu’elle veut développer, ou du moins atteindre.

La période des Fêtes tire peut-être à sa fin, mais les créations thématiques vivent à jamais, pour le meilleur et le pire, comme en fait foi Anna and the Apocalypse, finalement disponible en DVD en version originale seulement. Le film, avec son concept aussi prometteur relativement gâché, ne donne pas vraiment le goût de poursuivre les célébrations de fin d’année.

Disponible cette semaine en 4K, Blu-ray et DVD, It: Chapter Two nous invite à retourner à Derry pour un affrontement final entre les membres du Club des Ratés, maintenant devenus adultes, et le sinistre clown Pennywise.

L’oeuvre de H.P. Lovecraft, tout aussi critiquée soit-elle par certains pour son côté disons daté, ne semble pas près de disparaître, alors que bon nombre de jeux continuent de s’appuyer sur les récits du maître du fantastique et de l’horreur cosmique. Stygian: Reign of the Old Ones échappe largement aux problèmes ayant nui à de nombreux titres inspirés de Lovecraft, et propose un terrifiant voyage dans l’inconnu.