Roman franchement bien ficelé, roman vrai, roman complet, Spatriati est une puissante réflexion sur l’être, le paraître et le sentiment d’appartenance dans un monde déstabilisé. Un ouvrage à ajouter impérativement à sa bibliothèque.
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En suivant un texte parfois quelque peu ampoulé, les comédiens déploient devant nos yeux un monde complexe, à l’image des luttes menées par ceux et celles qui ont tout donné pour faire reconnaître leurs droits. Avec, en finale, des images tirées de l’actualité récente, où il est démontré, fort heureusement, que la flamme brille toujours.
Le type d’évolution qu’ils ont observé sur d’immenses échelles de temps et les types de groupes sociaux, sont très différents de ce qu’on retrouve dans les sociétés humaines.
Ah, quelle merveilleuse époque que celle de Cocoon. Qu’il semble faire bon, dans cet été berlinois caniculaire, de se regarder langoureusement, de se caresser doucement, de sentir le corps de l’autre contre le sien, de glisser tranquillement ses doigts sur une peau délicate… Bien entendu, en ces temps pandémiques, l’histoire d’éveil sexuel raconté par Leonie Krippendorff semble tout aussi improbable que le film de science-fiction du même nom.
Les lois favorables aux droits des homosexuels ont beau se multiplier dans certaines régions de la planète, il existe toujours un important fossé entre les divers pays en ce qui concerne l’acceptation des gais et lesbiennes… sans compter les bisexuels, les transgenres, les queers et les autres membres de la communauté LGBTQ+, révèle une récente grande enquête.
Huit ans après la sortie d’un premier album ayant conquis la critique comme les lecteurs, Oriol et Zidrou font de nouveau équipe pour le second tome de La Peau de l’ours, une suite thématique à la bande dessinée de 2012.
Si les biologistes ont passé depuis longtemps l’époque où parler de comportement homosexuel chez les animaux était tabou, il n’en reste pas moins que ce comportement reste pour eux un casse-tête, du strict point de vue de l’évolution: comment concilier le fait qu’on en trouve dans des centaines d’espèces séparées par des millions d’années?
Peut-on en vouloir à un film qui n’arrive pas à la hauteur de sa plus belle scène, qui est certainement l’une des plus belles de l’année? Ou à l’inverse, un film peut-il subsister ne serait-ce que pour une scène qui frôle le génie? Nul doute qu’avec toutes ses imperfections, le film argentin Fin de siglo, présenté au festival Image+Nation, ne nous aura certainement pas laissé indifférents.
Abordant un sujet-choc tristement actuel, The Miseducation of Cameron Post brille grâce à sa splendide distribution qui propulse un scénario qui a un peu trop peur de faire du bruit et demeure étrangement sage dans sa manière de vouloir élargir les mentalités.
Les affres, les doutes, les incertitudes et on en passe de l’homosexualité en pleine adolescence enfin traités à grande échelle dans un film qui se déploie comme toutes bonnes comédies romantiques pour ados. Un beau pas en avant, tardif cela dit, qui ne manque pas de s’en permettre plusieurs autres en arrière malgré toute l’efficacité de la chose.