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Une caverne d’Asie a révélé que l’homme de Denisova, un de nos plus proches cousins, avait occupé l’endroit pendant plus de 250 000 ans. Mais la particularité de cette longue datation réside dans le fait qu’on n’a guère plus d’os de Dénisoviens qu’avant.

Nos génomes commencent à révéler l’existence d’ancêtres ou de cousins préhistoriques dont on ne soupçonnait même pas l’existence: ni Néandertaliens ni Dénisoviens, ces « fantômes », comme on les appelle, révèlent que les Homo sapiens ont un arbre généalogique encore plus touffu.

À quel moment les humains ont-ils commencé à s’aventurer en mer? La question est posée depuis longtemps, mais il faudra peut-être à présent demander « quels humains », parce que des découvertes archéologiques sur l’île de Crête laissent croire que les Néandertaliens ont peut-être eux aussi été des pionniers.

En observant des gènes « fantômes » dans certaines populations d’Afrique de l’Ouest, des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles ont ajouté au débat sur les rencontres entre nos ancêtres Homo sapiens et d’autres espèces archaïques et disparues, telles l’homme de Néandertal.

Connaissez-vous le concept d’autodomestication? Ça dit que nous, humains, nous nous serions domestiqués, de la même façon que nous avons domestiqué les chiens. Et ça expliquerait bien des choses, à commencer par la forme de notre crâne.

Des scientifiques ont découvert les premières preuves concluantes selon lesquelles les Néandertaliens, plutôt que les humains modernes, avaient créé les plus vieilles peintures rupestres – ce qui porte à croire qu’ils auraient pu disposer d’un sens artistique similaire au nôtre.

Des scientifiques ont annoncé jeudi dernier avoir découvert le fossile d’une mâchoire prouvant que des « humains modernes » ont quitté l’Afrique au moins 50 000 ans plus tôt que ce qu’on avait prouvé jusqu’ici. Mais cela ne veut pas dire que nos ancêtres ont quitté l’Afrique 50 000 ans plus tôt.

Avec le film Homo sapiens (2016) projeté le 19 novembre aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le cinéaste autrichien Nikolaus Geyrhalter nous laisse méditer sur une succession d’images d’objets façonnés, de structures bâties et de scènes cristallisées dans la temporalité humaine en proie aux éléments de la nature.

430 000 ans d’histoire: « nous atteignons les limites de ce qui est possible », déclare un expert en décodage de gènes anciens. Au point où l’équipe dont il fait partie, qui présentait récemment ses résultats en grande pompe, n’a pu mettre la main que sur 0,1 % du génome de ces préhumains.