L’ensemble est très émouvant, joliment chorégraphié et interprété de manière très professionnelle, avec des costumes extrêmement soignés et de très beaux tableaux colorés.
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On ne peut que constater le niveau de talent et de professionnalisme des Grands Ballets et, si on aime le ballet classique, se dépêcher de prendre des billets… s’il en reste.
Les oeuvres d’un grand de la musique classique prennent vie sous la direction d’un chorégraphe bien connu.
Les Grands Ballets s’attaquaient à des oeuvres musicales classiques, avec une interprétation dansée de morceaux bien connus.
Un ballet sans histoire: voilà ce qu’a livré la troupe des Grands Ballets Canadiens mercredi sur les planches de la salle Wilfrid-Pelletier, dans le cadre du programme double Danser Beethoven, à l’occasion du 250e anniversaire de naissance du célèbre compositeur.
Majestueux, intense et admirable, la superbe œuvre musicale composée par Carl Orff en 1936 – les fameux Carmina Burana – est à l’affiche pour ouvrir la saison des Grands Ballets à la salle Wilfrid-Pelletier à Montréal. Nul doute que le public aura été enchanté, aussi bien par la qualité artistique de ses 40 danseurs sur scène que par les 70 musiciens de l’Orchestre des Grands Ballets et son chœur de 40 chanteurs dont 3 solistes exceptionnels. Le spectacle est majestueux tant du point de vue musical que dansé.
Ivan Cavallari, le nouveau directeur artistique des Grands Ballets, a pu donner libre cours à son irréductible prédilection pour le ballet romantique en s’attaquant à non pas un, mais deux monuments du répertoire classique au cours de cette remarquable saison 2018-2019. Car si c’est la fragile Giselle qui est sur toutes les tribunes du printemps, rappelons que c’était, cet hiver, le fougueux Lac des cygnes qui avait conquis les montréalais amateurs du sixième art.
La prémisse est vieille comme le monde: une histoire impossible, des amants transis, des fatalités et des tragédies.
La fébrilité était au rendez-vous à la salle Wilfrid-Pelletier – comble, pour l’occasion – à la première mondiale du dernier opus de Cathy Marston, L’Amant de Lady Chatterley, interprété par les Grands Ballets canadiens de Montréal.
C’est une oeuvre dichotomique pour le moins audacieuse qu’aura offert le Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg, mercredi soir à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts, devant un auditoire conquis d’avance.