Annoncé comme un vent de fraîcheur dans le cinéma de genre, l’intrigant Colossal met effectivement beaucoup de coups de vent en scène, mais pour finalement bien peu de remous dans les terrains qu’il ose bien titiller.
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Cinéaste d’exception de thèmes pourtant d’un grand classicisme, James Gray s’est taillé un nom en romançant sa vision du monde dans quelque chose d’aussi brutal que romanesque. Et dans toute l’ironie qui le compose, tout comme qui compose son cinéma, c’est avec sa fresque la plus grandiloquente et ambitieuse à ce jour qu’il pourrait bien, avec le splendide The Lost City of Z, avoir créé l’une de ses œuvres les plus intimistes à ce jour.
« Deux destins qui s’entrecroisent en 1812: un noir et une métisse autochtone / québécoise, qui vont tenter de communiquer et de survivre à ce monde qui les dépasse », lit-on dans un communiqué annonçant le tournage d’un film intitulé The End of Agawa River. Ce projet s’avère être une autoproduction instaurée par trois jeunes artisans du cinéma.
Un montage dynamique de plans découpés le long d’une trame sonore enlevante, plusieurs ont monté dans la locomotive Trainspotting (1996) réalisé par le cinéaste britannique Danny Boyle à l’époque. Mark, Sick Boy, Spud… et Begbie se retrouvent à la station de train dans la suite T2 (2017), aux sons du va-et-vient de la gare.
François Ozon continue de surprendre et de dérouter avec Frantz, cette ode à la beauté sur fond de drame, d’histoire et d’horreur pour faire hommage au septième art à sa façon. Un film touchant fait avec élégance.
La Révolution russe de 1917 a eu une influence notoire sur la société russe en général, mais également sur le milieu artistique. Même s’ils ont cru qu’une nouvelle ère débutait, de nombreux artistes ont été victimes du régime politique. C’est ce que le documentaire Silenced – Composers in Revolutionary Russia explique, cherchant à réhabiliter les compositeurs musicaux qui ont sombré dans l’oubli.
Deux champions du box-office se disputent les tablettes des magasins et des vidéos dès mardi. Une belle chance pour les retardataires de rattraper deux dérivés, l’un, d’une des franchises les plus lucratives de tous les temps, l’autre, d’une des téléséries marquantes de la culture québécoise.
Le Nunavut, de même que le Nunavik, partagent les mêmes latitudes que les pays nordiques. Avec la fonte des glaces de l’Arctique causée par le réchauffement climatique, les peuples inuits risquent d’être en première ligne de l’arrivée des cargos étrangers voulant emprunter cette voie maritime. Avec les films Tuktuq (2016) réalisé par Robin Aubert et Iqaluit (2017) réalisé par Benoît Pilon, les deux cinéastes nous invitent à découvrir cette vaste zone.
Les Power Rangers ont toujours été synonymes de créativité, de folies, de liberté et, surtout, d’aventures tordues, peu importe les limites de notre logique, ou du quelque peu de réalisme qu’il reste au genre fantastique ou à la science-fiction. Les choses ont bien changé, puisque cette nouvelle version de la populaire franchise, adaptée visiblement pour les jeunes adultes d’aujourd’hui, est tellement formatée et torturée qu’on se demande longtemps où diable est passé le plaisir d’antan.
Adapté d’un roman graphique par l’auteur lui-même, Wilson aurait dû être amusant, éclaté et réfléchi, ce qu’il n’est que bien peu, malgré le bon vouloir de toute l’équipe autant devant que derrière la caméra.