Oeuvre pour six danseurs et trois musiciens, Until our hearts stop,de Meg Stuart et présenté au Festival TransAmériques, est un spectacle dense et profond qui nous fait entrer dans un espace de liberté totale du corps.
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Quoi de mieux, pour ce journaliste, que de compléter sa couverture de l’édition 2017 du Festival TransAmériques (FTA) par un cabaret théâtralo-littéraire sur cette métropole un peu « toute croche » qui célèbre son 375e anniversaire?
Vendredi soir au Théâtre Prospero. Les spectateurs s’installent dans une salle complètement dénuée de tout décor, de tout artifice. Et sur scène, dans le cadre du Festival TransAmériques (FTA), voilà que Manuel Roque vient chambouler l’ordre établi.
Imaginée par Sophie Cadieux et réalisée par Marie Brassard en 2013, la pièce inspirée de l’œuvre de Nelly Arcan est un moment de théâtre exceptionnel, captivant.
Krystian Lupa propose une recréation riche et intelligente du texte écrit par Thomas Bernhard en 1984.
Dans la salle principale du Monument-National, pas de décor. Pas d’arrangements ostentatoires, de costumes, ou quelque apparence de mise en scène que ce soit. Simplement une table, une chaise et une bouteille d’eau. Tout ce qu’il faut à Pierre Mifsud pour la première de ses Conférence (s) de choses, présentées au Festival TransAmériques (FTA).
Le Festival Trans-Amérique bat son plein; jusqu’au 8 juin prochain, Montréal accueille des spectacles de danse et de théâtre d’ici et d’ailleurs. En ce moment à l’Espace Libre, on y présente Pôle Sud – documentaire scénique, une création d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier.
Revisiter l’œuvre de Shakespeare dans une sobriété absolue, où les mots ont plus d’importance que l’action, c’est ce que Tiago Rodriguez nous offre sur le plateau avec Antoine et Cléopâtre, l’histoire bien connue de cet amour impossible entre l’héritier de l’Empire Romain et la reine d’Égypte. En toute simplicité scénique mais avec grande force expressive, cet homme sait indéniablement raconter.
L’Agora de la danse présente, du 29 mars au 1er avril, un solo troublant intitulé When the ice melts, will we drink the water? Chorégraphiée par Daina Ashbee, à peine âgée de 26 ans, la pièce s’est mérité le titre de meilleure œuvre chorégraphique de l’année 2016 aux Prix de la danse de Montréal. Cette fois-ci, elle est présentée au sous-sol du nouvel édifice Wilder toujours en construction, dans la salle bleue aussi appelée Espace Florence-Junca- Adenot.
Si vous avez raté l’étonnante dernière création de Clara Furey au théâtre de la Chapelle l’automne dernier il est encore temps de vous rattraper ce soir au Monument National dans le cadre du OFFTA.