À travers ce film tourné en secret et chronologiquement, en moins d’une semaine, se dévoile ainsi à nous et en nous une véritable pépite d’or qui nous divertit, fort heureusement, mais qui ne nous quitte plus une fois le visionnement terminé.
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Que se passe-t-il lorsque l’on mélange des courts métrages sur la santé et la famille à des longs-métrages parlant de, eh bien, de santé et de famille?
Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Un long-métrage assez coup de poing dont on ne ressort pas exactement indemne, qui fesse et dérange avec habileté, mais qui charme aussi par son coeur jamais bien loin.
Jamais tout à fait conte ou même fable, jamais non plus entièrement réaliste bien qu’on s’y retrouve dans presque tous les recoins, La fille de son père fait rêver. Il est beau et émouvant et se dévoile à nous comme un magnifique cadeau qu’on a presque immédiatement la folle envie de revoir.
Relativement court, mais d’autant plus efficace et percutant, Between Revolutions injecte une bonne dose d’humanité dans des transformations politiques qui ont longtemps broyé les individus ordinaires.
Que ce soit ses ruptures de ton, l’absence de logique narrative ou la difficulté de donner clairement un sens à la totalité, le long-métrage optant pour une métaphore généralisée sur un mal-être omniprésent avec lequel il faut apprendre à vivre, le film devient finalement son propre remède pour se motiver, se nourrir et se soigner l’esprit.
Film doux-amer, film délicieusement lent, The White Fortress est une oeuvre contemplative que l’on découvrira avec plaisir.
Dans le désert israélien, les codes culturels des grandes villes sont effacés par le temps.
Ah, quelle merveilleuse époque que celle de Cocoon. Qu’il semble faire bon, dans cet été berlinois caniculaire, de se regarder langoureusement, de se caresser doucement, de sentir le corps de l’autre contre le sien, de glisser tranquillement ses doigts sur une peau délicate… Bien entendu, en ces temps pandémiques, l’histoire d’éveil sexuel raconté par Leonie Krippendorff semble tout aussi improbable que le film de science-fiction du même nom.