Hugo Prévost et Kevin Laforest s’intéressent à ce film complexe et puissant qui s’est mérité rien de moins que la Palme d’or 2023.
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Réalisé par Park Chan-wook et couronné du prix de la meilleure réalisation à Cannes, Decision to Leave intrigue et fascine Hugo Prévost et Kevin Laforest, dans le cadre du 71 épisode du podcast Rembobinage.
La palme d’or de Cannes débarque à Montréal, avec sa violence et ses images puissantes.
Après s’être aventuré dans des territoires qui lui étaient moins familiers, l’éternel fanfaron romantique qu’est le cinéaste Emmanuel Mouret a décidé de retourner à ses premiers amours. La mélancolie encore plus appuyée que précédemment et le savoir-faire et le confort vont cependant lui jouer quelques tours, dans son film Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait.
Vouloir aimer La femme de mon frère, premier long-métrage de Monia Chokri, est un désir que l’on ne conteste même pas. Dommage alors que malgré tout notre bon vouloir, il est de loin plutôt impossible d’y trouver entièrement notre compte dans cette farandole d’idées et d’éléments prometteurs qui ne s’amalgament jamais comme ils le devraient.
Quintessence du road movie, le long-métrage Easy Rider (1969) raconte la traversée des États-Unis à motocyclette en pleine contre-culture, mettant en vedette Denis Hopper, Peter Fonda et Jack Nicholson. Le Festival de Cannes réserve un hommage au classique projeté le 12 mai 1969 pour célébrer ses 50 ans, rapporte La Vanguardia le 12 mai.
L’amour, sous toutes ses coutures, a toujours été au centre du cinéma de Christophe Honoré, qu’il n’est plus nécessaire de présenter dans le milieu du cinéma français. Pourtant, l’homosexualité a toujours été beaucoup plus suggérée qu’entièrement assumée, et c’est après avoir lui-même exploré les capacités et les limites de son art qu’il a enfin décidé d’attaquer le sujet de plein front. En découle Plaire, aimer et courir vite, une œuvre imparfaite qui risque néanmoins de marquer les esprits.
Lancé en sélection officielle au dernier Festival de Cannes, Le vénérable W, qui lève le voile sur la montée de l’islamophobie en Birmanie, encouragée par un puissant moine bouddhiste, est projeté sur les écrans de la cinémathèque québécoise, depuis le 26 janvier.
Après le massif et vertigineux Force Majeure (2014), le cinéaste suédois Ruben Östlund s’interroge sur la société avec The Square (2017) pour lequel il a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes.
Ruben Östlund n’aime pas le cinéma qui n’a rien à dire et c’est probablement pourquoi, dans ses films, aussi verbeux que contemplatifs, il s’amuse tour à tour à provoquer et à passer au tordeur toutes les strates de la société. Avec The Square, récipiendaire de la prestigieuse Palme d’or du Festival de Cannes, il vient titiller la bourgeoisie en exposant au grand jour toute l’absurdité plus ou moins connue du monde des arts avec un grand « A ». Et disons que pour la majeure partie de l’exercice, il est franchement difficile de résister et encore moins de ne pas éclater de rire.