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Il y a un quart de siècle, l’auteur George R.R. Martin publiait A Game of Thrones, le premier tome de la saga A Song of Ice and Fire. Et si 25 ans plus tard, l’influence culturelle de cet univers fantastico-médiéval peut avoir quelque peu diminué – la faute à une fin en queue de poisson de l’adaptation télévisuelle diffusée par HBO et à l’interminable délai dans la publication des deux tomes restants –, force est d’admettre que le livre qui a tout lancé tient toujours superbement la route.

À l’instar de plusieurs nouvelles de Philip K. Dick, la légende de Robert The Bruce, figure notable dans l’histoire trop peu connue de l’Écosse, semble être inadaptable au grand écran. De fait, les productions à son sujet se rendent rarement dans les salles sombres et c’est en DVD qu’on peut découvrir la plus récente version qui agit comme une suite involontairement volontaire au beaucoup plus mémorable et marquant Braveheart.

Quelle étrange – et imparfaite – oeuvre que cette série Cursed, une nouvelle version de la légende d’Arthur et d’Excalibur, l’épée permettant de devenir roi d’Angleterre. Avec une déclinaison résolument plus moderne et féministe, Netflix propose un produit télévisuel intrigant, mais dont les ficelles sont parfois grossières.

Il n’y a pas à dire, l’auteur George R. R. Martin a toujours excellé à créer un univers s’appuyant sur de complexes fondations « historiques »: les romans de la série A Song of Ice and Fire, mieux connus sous l’appellation Game of Thrones, regorgent en effet de détails qui permettent de mieux comprendre les intrigues, les guerres et les prophéties de Westeros et d’Essos. Voilà qu’avec Fire and Blood, les amateurs revivront les trois siècles de règne Targaryen.

Ah, quoi de mieux, après un roman évoquant la colère et l’envie de tuer, et avant d’évoquer un essai abordant la terrifiante question de la lente autodestruction de notre civilisation, qu’un roman racontant la fin de notre civilisation et la multiplication de créatures ayant le besoin primal de consommer de la chair fraîche? Nécropolitains, de Rodolphe Casso, transforme suffisamment les clichés de l’univers des morts-vivants pour devenir un roman particulièrement prenant, où l’on découvrira la capitale française sous un tout autre angle.

Surprenante proposition que celle du Witcher, le plus récent pari télévisuel de haut vol de Netflix. Adaptée de la série de livres et de jeux vidéo de cet étrange univers fantastique est-européen – et plus précisément du premier recueil de nouvelles –, la télésérie prouve hors de tout doute qu’il n’est certainement pas nécessaire de disposer des fonds de HBO ou de la maestria de Peter Jackson pour séduire un public en manque de divertissement avec une bonne dose de magie.

L’oeuvre de H.P. Lovecraft, tout aussi critiquée soit-elle par certains pour son côté disons daté, ne semble pas près de disparaître, alors que bon nombre de jeux continuent de s’appuyer sur les récits du maître du fantastique et de l’horreur cosmique. Stygian: Reign of the Old Ones échappe largement aux problèmes ayant nui à de nombreux titres inspirés de Lovecraft, et propose un terrifiant voyage dans l’inconnu.

Pour la quatrième fois, la troupe Ciné Concert était de passage à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Vendredi et samedi soir dernier, on y présentait Harry Potter et la coupe de feu en concert symphonique, sous la baguette de la charismatique chef d’orchestre Sarah Hicks.