Dans un rapport publié à l’occasion du 50e anniversaire de l’Observatoire Rothney, on pouvait lire que, en dépit du fait que l’observatoire « s’efforce de découvrir de nouvelles choses grâce à sa fabuleuse gamme de télescopes et de détecteurs, sa plus grande contribution consiste à s’associer à d’autres groupes de recherche pour vérifier et confirmer les découvertes en astronomie».
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L’Observatoire fédéral d’astrophysique n’est plus depuis longtemps le « plus grand » au monde. Les exigences scientifiques étant de plus en plus élevées, l’acquisition des données se fait depuis une dizaine d’années auprès des télescopes Gemini Nord, situé au sommet du Mauna Kea, et Gemini Sud, situé dans l’hémisphère Sud, au Chili.
Cette recherche est aussi un rappel que toute affirmation sur la détection d’une « biosignature » — une « signature » dans l’atmosphère qui serait attribuable à de la vie — devra faire l’objet de la plus grande prudence, tant qu’elle n’aura pas été confirmée et re-confirmée par d’autres analyses.
Pour l’instant, on ne connaît l’existence que de deux planètes dans ce système solaire, mais d’autres mondes pourraient être identifiés par la suite, lors d’autres observations similaires effectuées par l’équipe de recherche.
« Si vous avez une planète de la taille de la Terre, avec davantage de carbone que sur notre monde, qu’est-ce que ça veut dire pour la question de l’habitabilité? Nous ne le savons pas, et c’est cela qui est excitant! »
Les conclusions des travaux correspondent à une théorie, à propos de la formation des exoplanètes, qui avait été peu à peu abandonnée, au cours des dernières années, selon laquelle plusieurs planètes se forment plus loin, dans leur système solaire, et migrent peu à peu vers leur étoile.
Même avec de meilleurs instruments, il demeurera difficile de faire la différence entre plusieurs exoplanètes.
En 1995, deux scientifiques ont découvert une première exoplanète, soit une planète se trouvant à l’extérieur d’un système solaire, et qui orbite autour d’une étoile qui n’est pas la nôtre. Depuis cette percée, quelque 4000 exoplanètes ont été découvertes, dont certaines candidates pour qu’on y trouve de possibles formes de vie. Mais une nouvelle méthode pourrait permettre d’accélérer cette recherche d’une autre civilisation que la nôtre dans cet univers si gigantesque.
Le système solaire voisin du nôtre, Alpha du Centaure, situé à 4,3 années-lumière de la Terre, continue de révéler ses secrets: les astronomes affirment avoir découvert une autre possible super-Terre autour de Proxima du Centaure, la troisième étoile de ce système particulier.
Un monde géant découvert autour d’une toute petite étoile force les astronomes à repenser leurs modèles de formation des planètes.