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Entre les planètes rocheuses où l’on trouve de l’eau, et potentiellement de la vie, comme c’est le cas pour notre monde, la Terre, et celles où l’on trouve des conditions dignes de l’enfer, il y a un pas. Des chercheurs de l’Université McGill, de l’Université de York et de l’Institut indien pour l’enseignement des sciences se sont ainsi penchés sur les conditions prévalant sur l’un de ces mondes infernaux: un « sol » de lave et des pluies de rochers.

À l’aide de nouvelles données fournies par le télescope spatial Kepler, il est estimé qu’il pourrait y avoir quelque 300 millions de mondes potentiellement habitables dans notre galaxie. Certains d’entre eux pourraient même se trouver relativement près de notre système solaire, soit à moins de 30 années-lumière de notre monde. Ces conclusions, auxquelles sont parvenus des chercheurs de la NASA, du SETI Institute et d’autres organisations d’un peu partout dans le monde seront publiée prochainement dans The Astronomical Journal.

À mesure que des missions comme celle du télescope spatial Hubble et des instruments TESS et Kepler continuent de nous fournir un aperçu des propriétés des planètes situées autour d’autres étoiles – les exoplanètes –, les chercheurs ont de plus en plus de facilité à déterminer l’apparence de ces mondes, leur composition, et à savoir s’ils pourraient être habitables, ou non. Dans une récente étude, des spécialistes ont ainsi conclu que certaines planètes riches en carbone pourraient être constituées de diamants et de silice.

En 1995, deux scientifiques ont découvert une première exoplanète, soit une planète se trouvant à l’extérieur d’un système solaire, et qui orbite autour d’une étoile qui n’est pas la nôtre. Depuis cette percée, quelque 4000 exoplanètes ont été découvertes, dont certaines candidates pour qu’on y trouve de possibles formes de vie. Mais une nouvelle méthode pourrait permettre d’accélérer cette recherche d’une autre civilisation que la nôtre dans cet univers si gigantesque.

Lorsque le télescope spatial James Webb sera lancé en 2001, l’une de ses contributions les plus attendues dans le domaine de l’astronomie sera l’étude des exoplanètes – ces planètes qui orbitent autour d’une étoile différente de la nôtre. Des chercheurs sont donc à pied d’oeuvre pour tenter de déterminer si les techniques de détection de ces planètes peuvent être améliorées, et s’il est possible de mieux observer les planètes possédant une atmosphère, et donc étant possiblement habitables.

La planète Vénus pourrait avoir été un monde tempéré possédant de l’eau sous forme liquide pendant deux à trois milliards d’années, jusqu’à ce qu’une transformation dramatique, entamée il y a environ 700 millions d’années, eut transformé environ 80% de la surface de la planète.

Imaginez ceci: un astéroïde contenant des bactéries est éjecté du centre de la galaxie en direction des zones les plus éloignées de l’espace, pour être ensuite être « capturé » par un système solaire distant, en emportant potentiellement la vie vers un nouveau monde.

Pour la première fois de l’Histoire, baptiser une planète deviendra plus démocratique. L’Union astronomique internationale (UAI) a dévoilé le 7 juin une liste de planètes découvertes ces dernières années autour d’étoiles autres que notre Soleil, au bénéfice des 79 pays pour l’instant membres du projet IAU100 NameExoWorld. Chaque pays pourra organiser un concours chez lui pour l’une de ces exoplanètes.