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Difficile, si l’on s’intéresse un tant soit peu à l’histoire du Québec, de ne jamais avoir entendu parler de Maurice Duplessis. Chef de l’union nationale pendant une vingtaine d’années, premier ministre pendant plus de 15 ans, le politicien originaire de Trois-Rivières est non seulement celui qui a gouverné la province pendant le plus longtemps, mais il est aussi celui dont l’héritage suscite le plus de débats. Pour y voir plus clair, l’historien Pierre B. Berthelot lançait récemment Duplessis est encore en vie, un essai publié chez Septentrion.

Pas moins de 30 ans se sont écoulés entre la parution de Life in a medieval Village, paru en collaboration avec Harpers Collins, et sa traduction française, publiée cette année aux Éditions Les Belles Lettres, sous le titre La vie dans un village médiéval. L’œuvre de Frances et Joseph Gies fait partie d’une série d’ouvrages historiques et est citée par George R. R. Martin comme source bibliographique pour sa saga A game of Thrones (Le trône de fer).

Andrea Marcolongo est une mordue. Une mordue des mots: de leur origine, de leur histoire, de leur évolution, de leur sens premier et tous les autres sens qu’ils peuvent prendre au fil du temps et des circonstances, mais aussi selon notre bon vouloir. Les dictionnaires étymologiques sont pour elle comme des magasins de bonbons pour un enfant. Et, à moins d’être diabétique de la langue ou d’être carié du vocabulaire, on ne peut que la suivre dans cette bonbonnière qui a pour titre Étymologies pour survivre au chaos¸ une publication des éditions Les belles lettres.

On ne compte plus les essais et les articles sur l’univers de Game of Thrones, que ce soit pour examiner ses structures politiques, économiques, militaires; l’influence d’oeuvres classiques, ou encore ses relations de pouvoir entre ses personnages. Une histoire de feu et de sang – Le Moyen Âge de Game of Thrones, de Florian Besson et Justine Breton, paru aux Presses universitaires de France, fait à la fois office de synthèse des travaux de recherche sur la saga, tout en examinent le méga-phénomène culturel sous l’angle des références à cette période faste de notre histoire.

Oui, il est quelque peu paradoxal d’aborder l’enjeu central du plus récent livre de l’essayiste Naomi Klein, La maison brûle, alors que le tiers des habitants de la planète sont confinés chez eux des suites de la pandémie de coronavirus, et que la consommation énergétique et la pollution en sont diminuées de façon notable en raison de cette quarantaine forcée. Ceci était dit, l’oeuvre est tout aussi pertinente: après tout, la crise climatique n’est pas disparue, loin de là, quarantaine ou non.

Est-il encore nécessaire de présenter John Keegan? La réputation du célèbre historien militaire et journaliste britannique n’est plus à faire, et nombreux sont les ouvrages qui portent son nom. L’essai – ou est-ce plutôt un compte-rendu? – portant sur la Première Guerre mondiale, paru en 1999 en version originale anglaise, puis en 2003 dans la langue de Molière, permet de se replonger dans un horrible conflit en suivant la plume accrocheuse de l’auteur.

Nous vivons dans un homme pensé par et pour les hommes. Fort heureusement, les tentatives de transformation de cette société résolument patriarcale depuis des siècles permet d’y aller d’une série de réflexions profondes sur les bases sur lesquelles s’appuient nos façons de fonctionner et d’agir. Le Boys Club, publié aux Éditions du remue-ménage, ouvre justement la porte à l’une de ces réflexions, menée ici de main de maître par Martine Delvaux.

La guerre commerciale entre fabricants de téléphones intelligents aura certainement stimulé l’innovation technologique, mais aussi donné naissance à des créations parfois abracadabrantes. Avec le Pixel 4 XL, Google commence à montrer quelques signes d’épuisement dans le cadre de cette course aux fonctionnalités parfois éclectiques.