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Aussi drôle que profond, aussi revendicateur que forçant à la réflexion, Tueuse de joies patriarcales est une autre pierre qu’il est nécessaire d’ajouter à l’édifice d’un monde meilleur. À lire.

Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.

L’essai ne se veut certainement pas un résumé de l’ensemble des discussions sur le fonctionnement de ce pays, ni un survol complet de ses avantages et inconvénients, mais représente une porte d’entrée franchement intéressante vers ce monde à la fois si différent et si similaire au nôtre.

Recueil parfois troublant, parfois triste, parfois choquant, mais aussi bien souvent optimiste, différent et rempli d’espoir, Caresses magiques offre un regard percutant sur un aspect de la vie trop négligé, rejeté, volontairement oublié. L’occasion de se rappeler que ces réalités existent, qu’on le veuille ou non.

Quoi qu’il en soit, Putain de mort frappe comme une tonne de briques. En moins de 300 pages, ont est davantage estomaqué et renversé qu’en trois heures de Kubrick et de Martin Sheen. Le tour de force est à la fois monstrueux et admirable. De la très grande littérature. Voire du journalisme littéraire.

Au-delà des lieux de culture du thé, des multiples variétés de théiers et des différents ustensiles nécessaires à la préparation et à la conservation du thé, l’auteur fait une large place aux récits de ses prédécesseurs qui ont quelque chose à dire à propos du thé et des ses aventures, si on peut dire.

L’espionnage – De 1940 à nos jours est davantage une curiosité qu’un ouvrage de référence. Le genre de livre qu’on lit en prenant le train (ou lors d’un voyage en avion). Pas un ratage, bien sûr, mais une réussite en demi-teinte, possiblement.

Ce que Gabrielle Anctil propose, en fait, c’est une réflexion collective. Qui s’opposerait à l’idée de sortir les citoyens de leur isolement, tout en leur offrant un toit plus abordable, et situé généralement plus près des transports, des services et des commerces?

Nul besoin, donc, de dévorer le coup d’une traite; on trouvera peut-être plus de plaisir, en fait, à savourer le moment, en lisant ici et là un texte ou un autre, avant de reposer le livre et de garder la suite pour plus tard. Peut-être lorsque l’inspiration nous manquera. Qui sait?