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Le projet Blood Machines est étrange, c’est le moins que l’on puisse dire. Piloté par Seth Ickerman, celui-là même qui avait réalisé l’éclectique vidéoclip (et le mot est faible!) pour la pièce Turbo Killer de l’artiste synthwave Carpenter Brut, il s’agit d’un film de science-fiction d’une cinquantaine de minutes, dont la bande sonore est justement produite par… Carpenter Brut. En attendant le film, d’ailleurs, cette trame musicale est disponible, et on y découvre un nouvel aspect de l’artiste français.

Il n’aura fallu patienter que quelques courts mois pour que Magic Sword, le trio de musique électro-fantastique (dans le sens de dragons, épées laser et autres magiciens aux robes couleur néon), présente son plus récent album, Endless. Il ne faut effectivement remonter qu’à novembre dernier pour se rappeler la sortie d’Awakening, deuxième véritable chapitre de cette saga du héros pur et juste luttant contre les forces du mal, son épée magique à la main.

Creature of Doom convie au voyage. Nouveau projet solo de l’auteur-compositeur-interprète David Baldwin, qui collabore aussi au groupe rock indie new-yorkais The Dig, le nom frappe l’imagination. Et le tout premier EP de cette aventure musicale, Tears of Joy, est une véritable tempête d’idées, d’influences et d’expérimentations musicales.

Cela fait-il déjà trois ans que l’album Sigils a déboulé entre nos oreilles? On aurait pourtant pu croire que c’était hier que cet excellent premier disque, alourdi par des sonorités graves et puissantes, nous laissait pratiquement à bout de souffle, après avoir encaissé les douze titres particulièrement agressifs et bien ficelés. Voilà maintenant Swarm, et l’on peut affirmer sans aucun doute que l’artiste établi en Belgique sait y faire en matière de synthétiseurs et de batterie électronique.

Il y a eu le Volume 1; voici maintenant Awakening, le deuxième grand chapitre de la saga du groupe électro-rétro Magic Sword. Un disque un peu plus léger, un peu plus court, mais certainement satisfaisant.

Quatre ans après un premier disque encensé par la critique, le groupe Ayrad lance vendredi Zoubida, deuxième galette débordant de chaleur, de couleur et de rythmes. De quoi oublier l’hiver hâtif qui semble désespérément vouloir s’infiltrer par les interstices d’une maison définitivement mal isolée.

La réputation du groupe français de musique électronique Justice n’est plus à faire. Digne héritier de la French Touch, ayant reçu le flambeau de la part de Daft Punk, le duo présente ici son troisième album concert Woman Worldwide, après autant d’albums studio. Et le résultat? Satisfaisant, voire bien agréable, mais sans plus.

Trois ans: voilà trois ans que les amateurs de musique électronique attendaient avec impatience un nouvel album de la part de Carpenter Brut, un artiste français qui s’est rapidement imposé comme une référence en matière de rythmes effrénés, de claviers aux sonorités délicieusement sinistres et aux thématiques mélangeant habituellement anticipation et années 1980. 

On pensait qu’il avait atteint les sommets avec Uncanny Valley, au printemps 2016. La rumeur courait même que l’artiste électro Perturbator ne lancerait plus d’album, après un parcours tout à son honneur. Le voilà pourtant qui tente une approche résolument différente avec New Model, rendu disponible en écoute sur YouTube lundi 4, et offert à la vente mardi 5 septembre, avant une édition physique lancée le mois prochain.

L’album tombe comme une tonne de briques. Le maître de l’électronique rétro, Perturbator, lançait jeudi son tout nouvel album The Uncanny Valley. Mieux encore, le titre était rendu disponible une journée plus tôt que prévu directement sur YouTube, et ce par nulle autre que Blood Music, la maison de disques de l’artiste.