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Il faudra plus que le retour d’un démocrate à la Maison-Blanche pour convaincre les Européens que le système politique américain n’est pas en lambeaux. Selon une note d’information publiée par le Conseil européen pour les relations étrangères (ECFR), la perception des États-Unis par les habitants du Vieux Continent a profondément changé ces dernières années, et certainement pas pour le mieux.

Ultimement, les courses électorales pour combler certains sièges au Sénat américain auront fini par correspondre aux votes des électeurs américains lorsqu’est venu le temps de choisir un nouveau président des États-Unis, révèle le Pew Research Center dans une récente analyse.

Ceux qui espéraient un exorcisme vont devoir retourner à leurs bénitiers. La nette répudiation du trumpisme que les derniers sondages laissaient entrevoir, au vote populaire sinon au Collège électoral, a plutôt fait place à un duel au corps à corps dont l’issue ne sera pas connue avant ce soir, voire peut-être vendredi. Et ce, même si Donald Trump s’est empressé de proclamer victoire en pleine nuit et de faire appel aux tribunaux pour arrêter le décompte du vote postal dans les États clés où il mène au vote en personne.

Techniquement, personne ne votera pour un candidat à la présidence des États-Unis le 3 novembre prochain. Les quelque 120 millions d’Américains qui se rendront aux urnes choisiront plutôt les membres d’un Collège électoral, qui se réunira en décembre pour décider qui de Donald Trump ou de Joe Biden prendra les rênes de l’État le 20 janvier 2021. Tour d’horizon des principes de cette institution héritée du 18e siècle et de plus en plus contestée… D’un côté de l’échiquier politique, du moins.

Les républicains n’ont pas perdu de temps. Avant même la première soirée de discours télévisés, le président Donald Trump avait été mis en nomination pour un second mandat. La veille de l’ouverture du congrès, le Comité national républicain avait même annoncé, par voie de communiqué, que les délégués s’abstiendraient de développer un programme électoral. Le soutien à l’administration Trump, quelles que soient les politiques que celle-ci choisirait d’appliquer à l’avenir, suffirait. À partir de là, le reste de la semaine n’était plus qu’une formalité.

Avec la conclusion du congrès national du Parti démocrate et l’investiture officielle du ticket Biden-Harris, la course à la présidence des États-Unis passe à la vitesse supérieure. Un congrès hors norme, pour une course hors norme où les règles établies ne tiennent plus.

Un choix évident pour certains, pas assez progressiste pour d’autre; un choix consensuel, ou une décision « extrême »… Le candidat présumé des démocrates à la présidentielle américaine, Joe Biden, a choisi mardi la sénatrice démocrate Kamala Harris comme colistière. Cette dernière devient la première femme noire à faire partie d’un ticket présidentiel démocrate ou républicain.

Si Joe Biden l’emporte contre Donald Trump, lors de l’élection présidentielle de novembre prochain, il lui faudra s’attaquer à quantité de problèmes chez lui, aux États-Unis. Mais le nouveau chef d’État devra aussi se tourner vers le reste du monde, et plus particulièrement vers la Chine, grand adversaire de la présidence Trump… quand l’actuel résident de la Maison-Blanche n’incite pas le président chinois Xi Jinping à aller de l’avant avec ses camps de concentrations pour la minorité Ouïghoure. The Economist s’attaque à une lourde tâche: prévoir les futures relations avec Pékin sous une présidence Biden.