Sans doute est-il difficile d’imaginer de la danse qui ne s’appuie pas sur une quelconque musique. Pourtant, le concept d’André Pappathomas pour son spectacle Chœur et chorégraphes proposé à l’espace Wilder prend le contre-pied de ce principe. C’est de la rencontre entre trois chorégraphes et l’ensemble Mruta Mertsi formé de 12 chanteurs lyriques et de 5 musiciens que naîtra non seulement un très beau spectacle de danse contemporaine mais forgé sur des compositions musicales inédites, très originales et superbes.
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En une heure de temps, dans une salle où on a tout loisir d’observer les danseurs de très près, les spectateurs sont projetés dans un univers à la fois merveilleux et inquiétant, très beau d’un point de vue esthétique et aux multiples cicatrices aux douleurs encore vivantes.
Les jeux du crépuscule sont un spectacle généreux, très bien pensé et réalisé, dont on sort avec l’envie d’aller vers l’autre et de profiter de toutes les richesses qu’il renferme, et en particulier s’il a accumulé un grand nombre d’années.
En littérature ou en musique, une rhapsodie est une œuvre composée de différents morceaux, juxtaposés, décousus, presque désordonnés, mais qui – bien sûr – forment un tout. C’est ce que signe Sylvain Émard pour sa compagnie : 20 danseurs sur une scène relativement réduite, autant dire une foule, et qui pendant plus d’une heure réalise une performance époustouflante de désordre apparent.
Quel corps pour le futur? C’est la question que pose Isabelle Van Grimde avec Eve 2050, une œuvre en trois volets, sorte de triptyque interactif et évolutif. Retour sur la deuxième partie de ce volet qui nous projette dans un autre monde, un futur à la fois distant et rapproché.
Réalité et fiction: c’est le titre du plus récent programme double de Tangente, qui était présenté à l’édifice Wilder jusqu’au 25 février 2018. Proposant deux duos qui donnent corps à la matière de manière à la fois physique et intellectuelle, ce programme met également l’accent sur la relation de l’être avec l’espace visible et invisible.
L’Agora de la danse présente, du 29 mars au 1er avril, un solo troublant intitulé When the ice melts, will we drink the water? Chorégraphiée par Daina Ashbee, à peine âgée de 26 ans, la pièce s’est mérité le titre de meilleure œuvre chorégraphique de l’année 2016 aux Prix de la danse de Montréal. Cette fois-ci, elle est présentée au sous-sol du nouvel édifice Wilder toujours en construction, dans la salle bleue aussi appelée Espace Florence-Junca- Adenot.
« Non! Je n’ai pas perdu mes racines ni été déracinée. Arrête de me fixer. Mon sang est épais et rouge comme le tien. Je fais partie d’une fusion culturelle. »