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Tous les univers cinématographiques ne méritent décidément pas d’être approfondis et on l’apprend souvent à la dure. C’est le cas de ce Peninsula, qui nous arrive en DVD après un court passage en salles sombres (et en IMAX notamment) dans le contexte pandémique ironiquement approprié, sorte de suite indépendante et dérivée du succès coréen Train to Busan qui ne s’avérait certainement pas aussi réussi qu’on avait semblé nous le vanter. Une chose demeure sûre, à côté de cette affreuse nouvelle proposition, c’était une grande œuvre.

On revit avec un bonheur évident toute la fébrilité et la passion qui occupent tout l’espace du magnifique Les Misérables de Ladj Ly. Cela confirme sans mal l’importance de ce film qui, du jour au lendemain, a eu tout ce qu’il faut pour s’approprier le titre d’une des plus grandes œuvres du non moins grand Victor Hugo. Pour ceux qui n’auraient pas encore eu la chance de s’y coller, il est enfin disponible en DVD.

À l’instar de Crazy Rich Asians, The Photograph s’amuse à diversifier les balises habituellement très préconçues de Hollywood pour offrir une romance afro-américaine faite par et pour la culture à laquelle le film s’intéresse. Sans être mémorable, l’œuvre d’un naturel désarmant est menée de front par l’impressionnante domination méritée de Issa Rae et LaKeith Stanfield, qu’on voit de plus en plus un peu partout. Le film implique ainsi un visionnement doux et délicat tout désigné à s’offrir finalement chez soi.

L’univers d’André Forcier s’assure d’être singulier à souhait au sein de notre filmographie. Face à un 21e qui le rend certainement plus foisonnant que jamais, force est d’admettre que son délirant Les fleurs oubliées sans pour autant apporter son opus le plus convaincant, est certainement l’une de ses propositions les plus accomplies depuis un bon moment.

Projet qui roule dans la boue depuis des années, on aurait certainement souhaité mieux pour un personnage aussi emblématique de la cause des Noirs que Harriet Tubman, dont le visage sur les billets américains de 20 dollars est de plus en plus incertain. Un rattrapage chez soi pas obligatoire, qui fait drôle de figure dans les cérémonies de prix prestigieuses de ce début d’année.

Malgré son lot d’imperfections, Little Monsters parvient à séduire de manière inattendue tout en insufflant son propre vent de fraîcheur au genre éculé à la fois du film de zombies, mais aussi plus spécifiquement de la comédie de zombies. Un petit délire à rattraper chez soi sans modération.

L’année pleine de succès du distributeur A24 est apparemment sans limites, puisque la majorité des meilleurs films de l’année leur appartient (comme c’est le cas depuis le début de leur entrée en scène). Ne boudons donc pas notre plaisir; le merveilleux The Farewell ou Le mariage d’adieu en version française au Québec, est disponible via VVS Films depuis peu, une occasion en or pour le découvrir de toute urgence ou pour le revoir sans hésiter.

Il est difficile de lancer une franchise à partir de rien, sans source spécifique au-delà des inspirations plus ou moins évidentes, et c’est cet exploit que le personnage de John Wick a su accomplir. Dommage que la série perde en fraîcheur à chaque nouveau chapitre, comme en fait foi ce troisième volet qui se répète et déçoit, au lieu de conclure avec satisfaction ce qu’il avait relativement bien commencé. Parabellum, le troisième chapitre tant attendu, arrive désormais en DVD.

Le cinéaste français Gilles De Maistre est surtout connu  pour son travail dans le documentaire. Il n’est donc pas surprenant que son retour au grand écran et à la fiction soit librement inspiré de véritables problèmes actuels. Dommage, pourtant, que son message se perd un peu dans les élans mélodramatiques plus ou moins crédibles de son récit. Il est désormais possible néanmoins de rattraper Mia and the White Lion, ce joli film familial, chez soi.