« Le populisme est devenu une partie intégrante de la politique contemporaine, en influençant les stratégies des parties et leurs idéologies à travers l’Europe. »
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« En ce moment, nous avons un problème avec ces modèles, qui sont non seulement biaisés, mais proposent aussi de la désinformation. Cependant, il existe un grand potentiel démocratique pour les citoyens, si nous sommes en mesure d’améliorer les modèles langagiers afin d’offrir des réponses nuancées et de l’information exacte. »
Là où des professionnels des relations publiques étaient jadis incontournables pour faire passer le message de l’industrie, aujourd’hui des polémistes sur les réseaux sociaux peuvent être très efficaces.
On est devant des groupes qui, pour défendre leur idéologie, ont désormais un intérêt personnel ou politique à miner la légitimité des régimes démocratiques. Et la désinformation les sert bien —avec un coup de pouce des algorithmes des réseaux sociaux.
Lorsque les chercheurs ont trafiqué le fil de publications de certains utilisateurs pendant une période de 3 mois afin de diversifier les contenus auxquels ils étaient exposés, aucun effet sur le degré de polarisation ou d’extrémisme idéologique n’a été observé.
« Les droits des minorités sexuelles, les droits des transgenres, l’accès à l’avortement, l’égalité en matière de reproduction, tout cela est une menace pour eux, parce qu’ils perçoivent le tout comme venant souiller la pureté de leur culture sociale. »
En ce qui concerne une éventuelle collaboration entre démocrates et républicains, Chris Griswold juge que celle-ci existe déjà, dans certains domaines, notamment la sécurité nationale, et la lutte contre certaines dérives du libre marché.
La majorité des discours haineux échappent aux modérateurs des plateformes, parce qu’ils sont prononcés dans des langues qui font l’objet de peu de surveillance.
« Cela offre une explication très simplifiée aux problèmes complexes de notre société contemporaine, plutôt que de s’attaquer aux vrais enjeux, comme les inégalités socio-économiques. »
Ce qui expliquerait ce « ralliement » de la droite? L’argumentaire qui s’appuyait sur de fausses associations entre vaccins et autisme, aurait glissé vers le concept de « liberté ».