À défaut de nous écouter, on sait par contre, et depuis longtemps, que les appareils électroniques sont à l’affut d’ultrasons pour mieux envoyer de la publicité.
Browsing: données personnelles
« On a tendance à oublier qu’il y a un éléphant dans la pièce : la réglementation, souvent, ne s’adapte pas aux outils. Il y a un gros travail légal à faire pour l’accès aux données, par exemple. »
Dream Data incarne le meilleur, en un sens, et le pire de ce monde où toutes nos informations sont recueillies, de gré ou de force, pour ensuite être vendues aux plus offrants.
D’un point de vue purement légal, les compagnies vont devoir réfléchir à la légitimité de conserver autant de données et aux préjudices que cela pourrait entraîner: c’est le concept de « minimisation des données personnelles », qui stipule que les données recueillies et, surtout, gardées en mémoire, soient limitées au strict minimum.
Les fonctionnalités limitées et la protection renforcée de la vie privée ne sont pas le modèle d’affaires des géants de la technologie.
« Nous ne pouvons pas simplement dire aux gens d’éteindre leur téléphone ou de se déconnecter du réseau. Nous devons dialoguer pour mettre en place des lois et des normes qui réglementent comment les gens qui recueillent nos données les utilisent. »
Les exécuteurs testamentaires et autres spécialistes réclament une réforme des lois pour mieux gérer les biens numériques.
Sur le web, les données sont le Saint-Graal. C’est d’ailleurs avec celles-ci que bien des entreprises du monde numérique font leur pain et leur beurre. Cela ne veut cependant pas dire que les consommateurs sont favorables à l’utilisation de ces informations comme source de profit, comme le démontre un récent sondage.
Une nouvelle étude de l’Université James Cook avance que les restrictions toujours plus complexes de nombreux sites web en matière de sécurité des mots de passe mènent souvent à la frustration des utilisateurs et entraînent de mauvaises pratiques pour protéger les données et autres services normalement cachés derrière des portes numériques closes.
La pandémie aura profondément transformé le secteur de la vente au détail. Privées de consommateurs en magasin en raison des confinements, les entreprises se sont massivement tournées vers les achats en ligne, quand elles avaient l’occasion de le faire. Selon une récente étude de spécialistes liés au magazine The Economist, cet aspect de la vente au détail devrait ainsi venir à représenter le cinquième de toutes les ventes mondiales d’ici 2025.