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Au sommet de la montagne n’est pas parfaite, tant s’en faut, mais l’oeuvre a certainement le mérite de posséder une distribution plus que solide, et surtout d’aborder des thèmes qui sont encore tristement présents dans notre société, malgré le passage des années.

Qu’est-ce que craint l’hypocondriaque? De mourir? D’être malade et de souffrir ? De ne pas être entouré de médecins et d’autres individus qui s’apitoient sur lui? De perdre le sens de son existence si celle-ci ne se réduit pas à guetter tout signe de son corps qui exigerait quelque remède à introduire par l’un ou l’autre de ses orifices? Tout cela en même temps, et Molière l’a bien compris en composant Le Malade imaginaire, sa pièce testament reprise avec bonheur, talent, audace et fantaisie au Théâtre du Rideau Vert.

Knock, c’est, comme le dit si bien le titre complet de la pièce, le triomphe de la médecine… et non celui de la santé. La différence est de taille. Toute l’écriture tellement drôle et intelligente de Jules Romain s’appuie sur cette substitution des mots. Le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) a eu raison de proposer cette œuvre en ouverture de sa saison. C’est tellement bon pour la santé d’écouter un texte aussi spirituel, subtil, pétillant et bien écrit.

Pour une deuxième édition, Didier Lucien a invité les écrivains adolescents du Québec à composer leurs textes en réfléchissant au thème de nos rêves nocturnes. Les talents n’ont pas manqué. Il en résulte Scriptarium 2019, une pièce intelligente, drôle et rafraîchissante, qui est offerte dans la salle Fred-Barry du théâtre Denise-Pelletier, avant d’être présentée à Québec.

Au festival d’arts vivants OFFTA en 2017, l’actrice dramaturge Dominique Leclerc et son conjoint, le journaliste allemand Dennis Kastrup, se sont chacun fait implanter une micropuce RFID contenant leur certificat de mariage dans la main, devant public. Le premier couple cyborg du Québec est de retour au théâtre dans la pièce Post Humains à l’Espace Libre du 30 janvier au 9 février.

Dave, Patrick, Michelle, Carole, Michel et Rachel, tous autour de la cinquantaine, sont des amis de très longue date, qui se fréquentent et se connaissent bien. Du moins, le croient-ils. Car la mort soudaine de Dave, dans des circonstances plutôt embarrassantes, met à jour les personnalités, les goûts sexuels, les manières de penser et les petits et grands travers inavouables de chacun, les uns vis-à-vis des autres.

« On ne raconte pas le capitalisme en 15 minutes », lançait, goguenard, le directeur artistique du Théâtre de Quat’Sous, Olivier Kemeid, avant le début de Chapitres de la chute, dont la première avait lieu jeudi soir sur les planches de l’institution culturelle de la rue Roy. À preuve, ce marathon théâtral de quatre heures sur les origines et l’éventuelle disgrâce de Lehman Brothers, institution financière qui s’est retrouvée au coeur de la crise financière de 2008.