La salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier accueille la nouvelle production du dramaturge et metteur en scène Steve Gagnon, Pour qu’il y ait un début à votre langue.
Browsing: denise-pelletier
Alexandre a l’imagination foisonnante, faite de l’étoffe de ses rêves. C’est un enfant sensible, intelligent, dont la petite vie est entourée de sommeil, et qui sait d’instinct que la vie est une sorte de comédie, la plupart du temps tragique. Alexandre grandit avec sa sœur dans un milieu riche et aimant, le théâtre que gère sa grand-mère et sur la scène duquel son père va mourir en interprétant rien de moins que le spectre du père d’Hamlet.
Les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell, jouée à la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pellier, est adaptée de la pièce de théâtre La omisión de la familia Coleman de l’Argentin Claudio Tolcachir, qui a voulu dépeindre le portrait des familles pauvres obligées de se regrouper dans un logement afin de limiter leurs dépenses.
Créée en 1974, la pièce Bonjour là bonjour de Michel Tremblay n’est pas souvent montée, mais elle gagne à être redécouverte, surtout dans l’adaptation orchestrée par Claude Poissant qui s’est attaqué à un texte de Tremblay pour la première fois de sa carrière.
Écrite dans les années 70, Bonjour là, bonjour de Michel Tremblay semble nous parler de la revendication de la jeunesse à la liberté de l’amour caractéristique de cette période de l’histoire. Mais peut-être s’agit-il plutôt de la difficulté d’exprimer son amour, celui en particulier qu’un jeune homme éprouve à l’égard de son père.
Dans le Songe d’une nuit d’été joué à Denise Pelletier, les Dieux sont des idoles hollywoodiennes, le genre et l’orientation des créatures magique se fait plus fluide et les cœurs adolescents s’amourachent avec toute la passion de cet âge. On sent le commentaire des deux créateurs sur le propos de l’œuvre shakespearienne de par les libertés prises.
« J’ai pas compris ce qui s’est passé. C’était quoi l’histoire? », a demandé un jeune spectateur à son ami, à la sortie du théâtre Denise-Pelletier où était présentée la première d’Abîmés – quatre courtes pièces de Samuel Beckett.
C’est la tempête au-dehors. Le père sort, s’écroule, disparait dans la neige. Quatre frères restent seuls dans leur maison. L’ainé prend les rênes, devient la figure d’autorité face aux trois plus cadets. L’un est studieux, le plus jeune est comique, et Léo est… silencieux.