Déjà, à la mi-septembre 2024, on recense quelque 200 000 feux de forêt au Brésil depuis le début de l’année, plus du double de ceux calculés pendant la même période l’an dernier.
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La liste noire et ses mécanismes d’application viennent ainsi accroître les risques pour les criminels potentiels. Et dans la foulée, les criminels sont moins portés à tenter de s’approprier des zones aux droits mal définis, ce qui réduit le nombre de conflits violents qui précèdent souvent les vols de terres. Et donc, écrivent les chercheurs, ce qui aide la nature aide aussi directement les individus.
« Les sanctions pousseront les prix vers le haut, ce qui devrait pousser des pays riches en ressources, comme les États-Unis, le Canada, la Chine et d’autres pays d’Asie, à augmenter leur production. Ces nations tenteront d’en vendre le plus possible pendant que les prix seront élevés. »
En un sens, une année El Nino pourrait être une forme de test. En induisant des conditions climatiques plus graves, elle permet de se projeter de plusieurs années dans le futur, c’est-à-dire quand les conditions de cette année seront devenues la « nouvelle normale ». Et peut-être d’accélérer les préparatifs pour éviter le pire.
La plus connue parmi toutes ces mesures est celle du CO2 dans l’atmosphère: il avait oscillé autour de 280 parties par million pendant les 10 000 dernières années, il a bondi en un siècle et demi à plus de 415 parties par million.
Aux États-Unis, environ 800 fois plus de financement public et 190 fois plus d’argent des firmes de lobbying a été consacré aux produits alimentaires de source animale, comparativement aux alternatives.
Les chercheurs. ne s’entendent pas sur ce que serait le point de bascule: les estimations varient entre 20 et 30 % de déforestation (on est actuellement à 17 %). Mais chose certaine, il ne faut pas attendre d’avoir coupé toute la forêt avant de voir le système se détériorer.
Les pays ayant participé à la COP15 envisagent des engagements qui pourraient s’élever jusqu’à 700 milliards $ US, en réduisant de 500 milliards $ les subventions nuisibles et en investissant 200 milliards $ chaque année dans la conservation.
La question risque d’être sur le tapis pendant la COP15, surtout considérant la réputation mitigée acquise par le Canada ces dernières années, à la fois défenseur de l’environnement et producteur d’énergies fossiles.
« En réduisant la surface de terres converties à l’agriculture industrielle, et en permettant aux forêts secondaires de repousser, nous pouvons effectuer d’importants gains en matière de restauration écologique en Amazonie. »