Dans l’immédiat, le succès du SLS et d’Orion laisse donc croire que, contrairement aux annonces officielles de la NASA, il se pourrait qu’Artemis 3 repose sur les engins de la NASA, plutôt que sur ceux de SpaceX, en dépit du contrat de 2,9 milliards de dollars signé avec cette dernière.
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La décision de laisser à la NASA la responsabilité de gérer le projet de lanceur spatial est-elle avant tout politique?
L’agence spatiale américaine, la NASA, n’attend certainement pas la fin de la pandémie, sur Terre, pour continuer de rêver de retourner sur la Lune, libre d’humains depuis un demi-siècle: l’organisation a dévoilé jeudi les noms des trois entreprises qui héritent de contrats de près d’un milliard de dollars américains pour concevoir des engins et des atterrisseurs pour retourner sur notre satellite naturel.
On a cru, un instant, que les calculs et le travail de quantité d’ingénieurs, de mécaniciens, de mathématiciens et de nombreux autres employés de l’entreprise SpaceX n’allaient pas fonctionner, et que la gigantesque fusée Falcon Heavy, lancée avec succès mardi, allait exploser au décollage, ou n’accomplirait pas sa mission. Et pourtant, cette fois encore, l’optimisme fou d’Elon Musk a fonctionné.
Après plus de deux années passées à faire atterrir sur Terre ses fusées après leur lancement, l’entreprise américaine SpaceX a finalement réutilisé l’un de ces engins ayant déjà servi.
Il s’en est fallu de peu… les mordus d’exploration spatiale et les bonzes de l’industrie retenaient leur souffle, dimanche, alors que la compagnie SpaceX de l’entrepreneur Elon Musk tentait, pour la troisième fois, de poser une fusée de lancement sur une barge en plein océan, histoire d’ouvrir la voie vers des engins réutilisables, et donc moins chers.