Au dire des auteurs du rapport, cela signifie d’abord que l’économie mondiale « perd » l’équivalent de 62 milliards de dollars US par an, puisque les composantes et les matériaux ayant une valeur commerciale « sortent » du circuit économique.
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Les chercheurs précisent que cette solution mise de l’avant a l’avantage de s’appuyer sur une technologie déjà existante. Après tout, des clients peuvent téléverser une photo d’eux en ligne pour essayer des styles de lunettes de soleil, ou encore essayer virtuellement des vêtements, entre autres exemples.
La plus connue parmi toutes ces mesures est celle du CO2 dans l’atmosphère: il avait oscillé autour de 280 parties par million pendant les 10 000 dernières années, il a bondi en un siècle et demi à plus de 415 parties par million.
À l’échelle mondiale, ce sont 10 milliards de kilos de grains de café usagés qui sont ainsi jetés, chaque année.
« Avec le nouveau procédé, nous pouvons obtenir des alcools valant de 1200 à 6000 $ la tonne à partir de déchets en plastique, qui eux ne valent qu’environ 100 $ la tonne. De plus, ce processus utilise des technologies et des techniques qui existent déjà. Il est relativement simple de développer quelque chose à grande échelle. »
Au Canada, on a vu apparaître en 2022 des plaintes contre des compagnies dont les publicités sur les combustibles fossiles relèveraient de l’écoblanchiment. Au Québec l’automne dernier, le Centre québécois du droit de l’environnement en appelait à un meilleur encadrement légal de « l’écoblanchiment climatique ».
« Environ trois milliards de panneaux solaires ont été installés à l’échelle globale, ce qui représente environ 1,8 million de tonnées de silicone de haut niveau, soit un prix de 7,2 milliards de dollars américains. En tenant compte de cela, le recyclage des panneaux solaires a le potentiel d’être viable sur le plan commercial. »
« Nous vivons à crédit, en consommant des produits à bas prix, depuis tant de décennies. Ce n’est pas le fait d’être pour ou contre le développement, ou l’économie de marché, mais plutôt l’idée que nous devons en revenir à une économie de marché où nous consommons moins, avec des produits de meilleure qualité. »
La dangereuse pollution au méthane liée à nos déchets découle du pourrissement de nos déchets organiques : que ce soit de la nourriture, du bois ou même du papier, leur décomposition se traduit par des émissions de ce gaz.
Selon un rapport de février dernier du Centre de collaboration nationale en santé environnementale, il « n’existe aucune étude épidémiologique sur l’ingestion de microplastiques par l’humain à l’heure actuelle »