Pour conclure la soirée dans un élan de joie populaire, Quijada avait réservé au public une de ses spécialités : du break dance sur une musique appropriée.
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Sur les compositions de grands musiciens montréalais (Chilly Gonzales, Kid Koala, Vlooper, Jasper Gahunia), un peu comme une histoire de la discipline, le chorégraphe et ses 12 merveilleux danseurs nous transportent dans trois univers particuliers.
Entre théâtre et danse, mais sans conteste du côté de la danse contemporaine, Palermo Palermo se déploie comme une longue série de petits portraits, éphémères ou récurrents.
En une heure de temps, dans une salle où on a tout loisir d’observer les danseurs de très près, les spectateurs sont projetés dans un univers à la fois merveilleux et inquiétant, très beau d’un point de vue esthétique et aux multiples cicatrices aux douleurs encore vivantes.
Douze danseurs, des gestes itératifs et coordonnés entre eux mais troublés par quelques variations subtiles. Un sentiment de répétition hypnotisant, porté par le souffle directement issu des corps des danseurs et la splendeurs des couleurs et de leurs éclairages.
Avec ses 12 danseurs virtuoses, le spectacle est construit selon différents tableaux où la danse rivalise avec la théâtralité. Les artistes ne prononcent pas de mots mais ils sont remplacés par les sons de leurs corps qui s’entrechoquent, ceux de leurs souffles, de leurs cœurs ou de leurs cris.
Si les deux ballets proposés dans Double Murder, dans le cadre de Danse Danse, ont des tonalités très différentes, voire opposées, ils se complètent parfaitement dans une vision comico-tragique de la condition humaine.
Du coup, c’est du grand art, risqué et très difficile à tenir, entre burlesque et performances incroyablement maîtrisées.
Il est sans doute très difficile de doser parfaitement la part qui doit revenir aux artistes sur scène dans un spectacle d’une telle ambition. Crypto est cependant une œuvre très travaillée, audacieuse et indéniablement marquante et réussie.
En littérature ou en musique, une rhapsodie est une œuvre composée de différents morceaux, juxtaposés, décousus, presque désordonnés, mais qui – bien sûr – forment un tout. C’est ce que signe Sylvain Émard pour sa compagnie : 20 danseurs sur une scène relativement réduite, autant dire une foule, et qui pendant plus d’une heure réalise une performance époustouflante de désordre apparent.