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Il y a quelque chose d’intemporel dans le roman Madame Bovary, de Gustave Flaubert. Cette histoire d’une femme désirant plus que tout échapper à une vie ennuyante de province qui se retrouve, bien malgré elle, dans une existante tout aussi vide de sens que celle qu’elle voulait fuir. Voilà pourquoi l’oeuvre, reprise mercredi sous forme théâtrale sur le Plateau-Mont-Royal, donnait encore l’impression d’être au goût du jour.

D’abord l’excitation. Puis une certaine déception. Alors qu’il ne reste maintenant plus que huit épisodes à la saga télévisée Game of Thrones, force est d’admettre que derrière le wow factor se trouve un vide qu’il semble impossible de combler.

Vilipendé à cause des attentes que son volet précédent a avec surprise créées, Guardians of the Galaxy Vol. 2 n’a probablement pas autant satisfait que tous s’y attendait. Néanmoins, le plus récent Marvel à être disponible en DVD, à défaut d’être trop long, s’avère être un blockbuster survitaminé qui divertit à défaut d’abuser sur le plan émotionnel, un petit ajout au premier film dont on n’avait pas nécessairement besoin.

L’on a beau affirmer que l’hiver approche, il n’en reste pas moins que l’été continue de s’écouler paisiblement. Voilà pourtant que débarque l’excellent album Mareridt de l’artiste Myrkur, et qu’avec lui souffle un vent sépulcral évoquant le Nord, l’humain contre la nature, la beauté glacée de l’hiver.

La quatrième édition du Festival Ahuntsic en fugue a pris fin vendredi dernier en l’Église de la Visitation, quatrième et dernier des quatre lieux où s’étend le festival. On y présentait un programme intitulé Soirée romantique estivale. Les interprètes de la soirée étaient Julie Boulianne, mezzo-soprano; Hubert Tanguay-Labrosse, clarinette et Mathieu Gaudet, piano. L’animation du concert était assurée par Georges Nicholson.

À quelques jours de la rentrée des classes et de la fin inévitable de la saison estivale, l’organisme BookNet Canada, qui surveille de près les tendances de consommation de livres d’un océan à l’autre, publie deux courtes études sur l’attrait de ces oeuvres papier ou en format numérique auprès des vacanciers, ou des simples quidams se retrouvant avec un peu de temps devant eux.

Ah qu’il est cool! Ah qu’il est rythmé! Oui, The Hitman’s Bodyguard arrive à point pour terminer l’été du bon pied. Le hic? Ça ne fonctionne malheureusement pas à plein régime parce que tous les éléments, efficaces individuellement, clochent indubitablement lorsque mis côte à côte.