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On ne savait honnêtement pas trop comment réagir à l’annonce d’une suite à Blade Runner. Comment, en effet, envisager un prolongement de l’histoire de l’un des très grands films cultes de la science-fiction, une oeuvre iconique, et ce 30 ans plus tard? Ce défi, le réalisateur Denis Villeneuve et son équipe le relèvent avec brio dans Blade Runner 2049, qui sans égaler le premier titre de la série (comment le pourrait-on?), n’en demeure pas moins une excellente oeuvre qui vient s’ajouter au matériau originel.

Ce n’est peut-être pas le meilleur des exploits de faire mieux que le pire volet d’une franchise, mais le cinquième opus des Pirates of the Caribbean a au moins ce mérite. Sans pour autant rappeler les meilleurs moments de la série. Dead Men Tell No Tales divertit et offre du beau pour les yeux à plus d’un moment. Ce qui n’est pas si mal pour ceux qui aimeraient le rattraper dans son salon.

Curieux titre, Le Jour se lèv(r)e. Curieux spectacle aussi, que le public décortiquera l’œil questionneur, tout au long de la performance de Sylvie Cotton. Dans cette courte œuvre présentée à l’Agora de la danse jusqu’au 5 octobre, l’artiste plasticienne dévoile le souffle qui l’habite.

Dans la lignée du un peu trop vite oublié Hidden Figures, mais avec moins de subtilité et un accent plus imprécis sur ses valeurs et ses prises de position, Battle of the Sexes arrive à point pour satisfaire les foules et donner l’impression de débuter la saison des remises de prix en offrant un beau film toutefois en deçà des capacités de tous ceux devant et derrière la caméra.

La formation montréalaise Half Moon Run se produisait mardi à la Maison symphonique pour un concert à guichet – très – fermé dans le cadre des séries OSM Pop. Cette série de concerts reprend le répertoire d’artistes influents du monde de la pop et marie leur répertoire avec une réinterprétation classique de l’orchestre symphonique.

Il s’appelle Bashir, il vient de l’étranger, ou plutôt de l’Étranger, avec un E majuscule. Et 15 ans après la création de la pièce d’Évelyne de la Chenelière, l’oeuvre remonte sur les planches du Théâtre d’Aujourd’hui dans un contexte sociopolitique particulièrement chargé.