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La réputation de Robin Aubert n’est plus à faire. S’il est malheureusement souvent à l’écart du grand circuit cinématographique au Québec et ailleurs, le cinéaste a démontré à maintes reprises qu’il avait non seulement de bonnes idées, mais qu’il savait les exprimer de façon originale et efficace. Les Affamés, film de zombies présenté jeudi au Festival du Nouveau Cinéma (FNC), est la preuve du talent indéniable de l’homme.

C’est le 11 octobre dernier, à la salle Maisonneuve de la Place des Arts, que les Grands Ballets ouvraient leur saison. Sous la férule de leur nouveau directeur artistique, Ivan Cavallari, ils ont choisi de présenter deux œuvres assez conséquentes. En premier lieu, Stabat Mater, de Edward Clug, sur la célébrissime musique de Giovanni Battista Pergolesi. Suivi, en deuxième moitié de programme, de la 7e Symphonie de Ludwig van Beethoven, sur une chorégraphie du regretté Uwe Scholz.

D’abord présentée dans le cadre du Festival TransAmériques (FTA), ce printemps, l’oeuvre théâtrale Jusqu’où te mènera Montréal, lettre d’amour parfois un peu grinçante à la métropole, reprend l’affiche dès ce jeudi au théâtre aux Écuries dans le cadre de la série d’événements Vive 375. Pour l’occasion, rencontre avec Navet Confit, qui signe la trame musicale.

The Darkness n’est pas mort! La formation britannique a beau en être à son cinquième album, il est toujours bon de rappeler que le groupe responsable de l’excellente I Believe in a Thing Called Love a effectué son grand retour il y a déjà plusieurs années, après des problèmes de drogue et l’éclatement temporaire du band. Voilà donc Pinewood Smile, un nouvel opus dans lequel les hérauts du glam rock s’en donnent à coeur joie.

C’est avec un programme tout Vivaldi, que l’Orchestre baroque Arion ouvrait sa 37e saison, le vendredi le 6 octobre, à la Salle Bourgie. Dans le détail: quatre concertos pour flûte à bec, deux airs extraits de l’opéra Orlando furioso et le Psaume 126, Nisi Dominus, RV 608.

Arnaud Desplechin est certainement l’un des grands cinéastes français de son époque, lui qui manie les mots comme personne, tout en conservant une folie technique qui électrise le spectateur, qu’il soit novice ou fidèle habitué de sa décoiffante filmographie. En ramenant son alter ego préféré pour une sixième fois en la personne du brillant Mathieu Amalric, il multiplie cette fois ses muses en venant troubler de nouveau notre esprit. Ce, avec le plus grand brio qu’on lui connaît.

Il y a à la fois beaucoup et peu à dire sur ce projet hautement risqué consistant à donner vie à une suite à l’un des grands films cultes du septième art, plus de trente ans après un ratage en salles. Si le respect est heureusement de mise, l’œuvre, auréolée d’un soin indéniable, manque toutefois de profondeur, mais aussi de ce sens du mystère et de l’atmosphère qui a su autant captiver l’imaginaire de tous, sentiment qui ne s’amenuise définitivement pas chaque fois qu’on s’offre une nouvelle écoute de Blade Runner, situation qui ne risque pas d’opérer avec ce 2049 qui s’essouffle tristement au fil de ses 163 minutes.