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En deçà de ce phénomène observable avec des lunettes protectrices où la lune se place devant le soleil, l’éclipse du 21 août a altéré la perception des Nord-Américains. Cette dimension de la lumière abordée par le peintre Edvard Munch (1863-1944) transcende deux expositions, au Munch Museet de Oslo et au Met Breuer de New York, d’après la professeure à la University of Notre Dame de Rome, Ingrid D. Rowland dans le New York Review of Books à paraître le 7 décembre.

L’auteur américain Paul Moor, scientifique et professeur de médecine de formation, a décidé de s’intéresser à l’époque trouble où des cadavres destinés à la dissection et à la production de vaccins étaient transportés illégalement aux États-Unis, avec les risques que cela comportait. Le résultat, un roman intitulé The Ice Merchant, peine toutefois à trouver son erre d’aller.

Le 24 novembre dernier, à la Basilique Notre-Dame de Montréal, l’Orchestre baroque Arion présentait le deuxième concert de sa série montréalaise, dans le cadre du Festival Bach. Ce concert avait pour titre, Réjouissances et présentait les œuvres suivantes:

Le film prisé du réalisateur québécois Denis Côté, Vic et Flo ont vu un ours (couronné par un Ours d’argent au Festival de Berlin en 2013) renaît ce mois-ci au théâtre Centaur dans une traduction/adaptation/mise en scène de Michael Mackenzie. Quand le cinéma s’invite au théâtre, on a droit à de belles et moins belles surprises.

Jusqu’où peut-on jouer sur les codes sociaux pour explorer la question du ressentiment et de la colère? Avec sa pièce Mazal Tov, l’auteur et metteur en scène Marc-André Thibault utilise la question de l’insensibilité pour s’intéresser à la haine, une haine tenace et toxique qui détruit tout ce qu’elle touche.

Ruben Östlund n’aime pas le cinéma qui n’a rien à dire et c’est probablement pourquoi, dans ses films, aussi verbeux que contemplatifs, il s’amuse tour à tour à provoquer et à passer au tordeur toutes les strates de la société. Avec The Square, récipiendaire de la prestigieuse Palme d’or du Festival de Cannes, il vient titiller la bourgeoisie en exposant au grand jour toute l’absurdité plus ou moins connue du monde des arts avec un grand « A ». Et disons que pour la majeure partie de l’exercice, il est franchement difficile de résister et encore moins de ne pas éclater de rire.

Le cinéma semble par défaut être autobiographique dans la majeure partie des cas, surtout dans des films écrits et réalisés par leur géniteur. Bien sûr, lorsque c’est un acteur ou une actrice qui fait le saut derrière la caméra il est aisé d’y soupçonner un narcissisme ou un geste opportuniste. Surtout lorsque c’est pour parler d’une certaine façon « d’eux-mêmes ». Pourtant, c’est tout l’inverse qui se produit avec le fabuleux Lady Bird de Greta Gerwig qui démontre avec une aisance et une maîtrise remarquable que tout son parcours devait indubitablement mener à ce bijou.

L’enchantement est à son comble, puisque Pixar nous revient avec une œuvre qui chavirera petits et grands dans une véritable merveille de justesse, de magie et de folie, judicieusement encadrée d’un hymne à la vie aussi senti que nécessaire. Bref, la totale ou presque, encore une fois.