Du jamais vu dans l’histoire récente des sciences: pas moins de 4% des recherches publiées en 2020 ont été consacrées au coronavirus. Et hors COVID, les revues scientifiques rapportent une augmentation des articles qui leur ont été soumis — peut-être parce que beaucoup de chercheurs ont passé beaucoup plus de temps qu’à l’habitude chez eux.
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Il n’y a pas qu’au Québec où la COVID-19 a profondément transformé l’utilisation des services de transport collectif: une nouvelle étude révèle que l’impact de la pandémie est aussi franchement surprenant aux États-Unis.
Dans la majeure partie du continent africain, on semble pour l’instant avoir évité le scénario catastrophe que les experts craignaient le printemps dernier. Le Détecteur de rumeurs s’est demandé si la COVID-19 avait bel et bien fait moins de ravages, ou si l’épidémie passait plutôt sous le radar.
L’interruption de la vie économique tout autour de la planète a eu une influence notable sur la pollution de l’air, comme le rappellent ces images de ciels bleus des villes et de joyaux naturels redécouverts, partagés récemment sur les réseaux sociaux. Mais pour les émissions de CO2, ce n’est pas aussi net.
La pandémie de COVID-19 provoque déjà un rebrassage des cartes géopolitiques, et accentuera la rivalité entre les grandes puissances, en plus d’accélérer le « transfert » de l’influence occidentale vers l’Orient. Voilà le constat des experts mandatés par le magazine The Economist, dans une analyse publiée cette semaine.
Au Canada, les investissements en santé publique – prévention, surveillance, contrôle des maladies infectieuses, promotion de la santé, etc. – représentent à peu près 2% des budgets de la santé. C’est historiquement un peu plus au Québec, environ 3%.
La panique face à une épidémie fait de bonnes images à la télé. Mais la complaisance est, en réalité, davantage répandue, et peut faire davantage de dommages.