Camille Dauphinais-Pelletier répond aux questions d’Hugo Prévost et explique comment le fait de s’adapter à de nouvelles plateformes est essentiel pour rejoindre le public et lui parler des enjeux de l’heure.
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Ces dernières semaines, comme chaque année à l’approche du sommet des Nations unies sur le climat, différentes estimations ont rappelé que la plupart des pays étaient en retard sur leurs cibles de réduction des gaz à effet de serre. Parmi ces pays, l’Arabie saoudite.
Déjà, la simple « émergence » du phénomène a contribué à certains des records de température observés cet été et cet automne. El Niño devrait normalement atteindre son sommet pendant les premières semaines de 2024.
Les révélations des journalistes, cette semaine, ne sont pas tout à fait une première. Il y a 13 mois de cela, à la veille de la COP27 qui avait alors lieu en Égypte, on apprenait qu’une firme américaine de relations publiques qui a eu parmi ses clients les grandes compagnies pétrolières.
« 1,5 degré Celsius de réchauffement n’est pas une barrière solide derrière laquelle se trouve un chaos climatique. En agissant pour réduire nos émissions, nous pouvons encore limiter le réchauffement à 1,6, ou 1,7 degré Celsius. »
Les 55 pays dont les économies sont jugées les plus « climatiquement vulnérables », ont subi des pertes et des dommages de plus de 500 milliards $ dans les 20 dernières années.
En combinant les risques de récoltes perdues à la pression exercée par la guerre en Ukraine sur la production de céréales, des experts soutiennent que le coût de la vie pourrait continuer de grimper, alors que la sécurité alimentaire sera de plus en plus ébranlée.
Quel pays sera le premier à se lancer dans une telle expérience à grande échelle, sachant que les impacts ne se produiront pas uniquement au-dessus de sa tête?
« Si le désinvestissement des actionnaires ne fonctionne pas suffisamment rapidement, comme le démontre ce rapport, alors nous devons trouver d’autres formes d’intervention qui permettront de réduire largement la production pétrolière et gazière. »
À l’échelle mondiale, la croissance des canicules et des sécheresses risque d’entraîner, dans quelques décennies, une augmentation de 50% des mégafeux.