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Que diriez-vous d’un monde où tout le monde déteste profondément François Létourneau, enfin, « Gaétan Delisle », du nom de son nouveau personnage? Aussi inusitée soit-elle, après deux épisodes dévoilés aux médias ce mercredi matin, c’est ce que semble être l’une des nombreuses prémisses proposées par sa première télésérie dont il a assuré l’entièreté de l’écriture. Pour le reste, le choix était clair, son fidèle acolyte Jean-François Rivard devait absolument s’occuper de la réalisation. Enfin, peut-on donc s’exclamer, C’est comme ça que je t’aime, leur troisième projet, nous arrive à point pour qu’on en déguste encore chaque instant.

Daniel Grou, qui se retrouve encore malgré lui avec la nécessité de devoir préciser qu’il est bel et bien toujours « Podz », n’est jamais à court d’ambitions, et son retour au grand écran avec Mafia Inc. le prouve encore grandement. Pas par l’entremise de la technique, cette fois, mais plutôt dans sa manière d’aborder un genre et un sujet et tenter de le faire sien. Ici, le film de mafia, pour illustrer qu’il n’y a pas qu’en Italie qu’on y trouve cette déclinaison du crime organisé.

Peut-on encore employer l’expression « crime organisé » lorsqu’il est question de groupes de pirates informatiques? De nouveaux travaux réalisés à l’Université d’État du Michigan révèlent certains des points communs aux réseaux de cybercriminels, y compris leurs méthodes de fonctionnement et leur capacité de travailler de concert pour entraîner des pertes allant de 445 à 600 milliards de dollars américains par année, à l’échelle mondiale.

Les chaînes de blocs ont été décrites comme étant ouvertes et justes, construites pour qu’un seul utilisateur ne puisse pas falsifier ou modifier les documents officiels, puisqu’elles font partie d’un réseau transparent. La réalité n’est toutefois pas si simple, selon une nouvelle étude de Cornell Tech.

Une analyse de la démographie de la ville de Chicago par catégories raciales démontre une tendance inverse à la migration émancipatrice de la population afro-américaine, rapporte l’urbaniste Pete Saunders dans le Chicago Reader du 24 janvier.

En avril dernier, des policiers californiens arrêtaient le suspect d’un meurtre vieux de 40 ans grâce à l’A.D.N. d’un de ses cousins déposé dans une base de données généalogiques. Depuis, pas moins d’une vingtaine de cas semblables ont été signalés aux États-Unis, soulevant une troublante question : on approche peut-être du moment où n’importe qui, dans ce pays, pourrait être retracé par l’intermédiaire de l’A.D.N. d’un proche parent.

On ne pourra jamais dire que Jean-Jacques Pelletier ne sait pas s’adapter au discours contemporain: après le Bain de sang, sorti en 2016, voilà que la suite, Deux balles, un sourire, un roman policier publié aux éditions Hurtubise, mélange revendications vertes et populisme à la Donald Trump.